(AOF) - Public Système Hopscotch a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 1,56 million d'euros contre 659 000 euros, un an plus tôt. Le groupe de conseil en communication a, lui, triplé pour atteindre 3,34 millions d'euros. Public Système Hopscotch a mis en avant la bonne maîtrise des charges pour expliquer cette augmentation. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 79,5 millions d'euros, en progression de 29,4%. Il a augmenté de 19,1% à périmètre comparable. Concernant ses perspectives, le groupe de conseil en communication espère " raisonnablement " réaliser un second semestre encore en croissance par rapport à l'an passé, mais probablement à un rythme moins soutenu. " Sur cette deuxième moitié d'exercice, il n'y aura pas d'effet de périmètre puisque Hopscotch a été consolidée à compter du 1er juillet 2010 ", a précisé Public Système Hopscotch. Ce dernier a ajouté que le " Digital ", déjà représenté par 120 collaborateurs spécialisés, reste un axe de développement majeur, et imprégnera toutes les activités du groupe. Par ailleurs, Public Système Hopscotch compte renforcer ses marchés à l'international, en commençant par l'Asie, où les activités opérationnelles commenceront d'ici à la fin de l'année.
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier. FTB/ACT/