Immobilier d'entreprise : l'activité tourne au ralenti selon UFG-LFP

15/09/2011 - 14:36 - Sicavonline
Immobilier d'entreprise : l'activité tourne au ralenti selon UFG-LFP

L'immobilier d'entreprise comme l'ensemble des secteurs économiques n'échappe à la morosité ambiante. Au second trimestre, UFG-LFP note un ralentissement de l'activité locative et craint que du fait de leur fragilité les banques soient encore moins enclines à financer l'acquisition d'immobilier commercial. D'après UFG-LFP, seuls les biens de moindre qualité devraient être pénalisés, les autres devraient continuer à attirer locataires et investisseurs.

Dans sa dernière lettre consacrée à l'immobilier UFG-LFP fait le point sur le marché de l'immobilier d'entreprise. Après un premier trimestre plutôt dynamique, l'immobilier d'entreprise est chahuté par le contexte économique morose et tendu de ces dernières semaines. « Les turbulences sur les marchés financiers et la dégradation des perspectives macroéconomiques qui ont marqué l'été 2011 composent un environnement défavorable tant pour l'immobilier d'entreprise que pour les investisseurs. » constate UFG-LFP

L'activité de location de bureaux freinée par la crise

La branche immobilière du groupe UFG-LFP fait part d'un repli d'activité « Sur le marché locatif, et en particulier sur le marché des bureaux en Ile-de-France, l'activité a connu un ralentissement au 2ème trimestre, en ligne avec une croissance économique qui a fortement ralenti après un 1er trimestre pourtant dynamique. » L'activité est principalement soutenue par le segment des petites et moyennes surfaces souligne le groupe. A l'inverse, « les grands utilisateurs, plus exposés à la conjoncture internationale, font en effet preuve d'un attentisme freinant le dynamisme du marché. » remarque UFG-LFP qui anticipe une dégradation « les perspectives de croissance en France et en Europe, couplée avec les mesures d'austérité entérinées ou futures aura un impact négatif sur l'activité des marchés locatifs ». Les niveaux d'occupation des immeubles seront dégradés et les valeurs locatives mises sous pression. Cette dégradation sur les marchés locatifs favorise les actifs de qualité. A contrario, le groupe indique que « ce paysage, durablement à deux vitesses, pénalise fortement les actifs à l'emplacement secondaire et/ou à la conception datée. »

Les investisseurs se replient sur les actifs défensifs

Pour UFG-LFP « les secousses actuelles des marchés financiers devraient entretenir la logique observée depuis la crise financière de 2008, à savoir la recherche d'actifs défensifs par les investisseurs. Dans cette perspective, les actifs les plus sécurisés - et seulement ceux-ci - devraient continuer à attirer les investisseurs. Toutefois, les banques pourraient venir jouer les troubles fête. Il n'est en effet pas exclu que les banques soient « susceptibles de resserrer les volumes ainsi que les conditions des crédits affectés aux nouvelles acquisitions immobilières. » explique le groupe. UFG-LFP prévoit un renforcement de « l'aversion au risque des investisseurs et une prédominance prolongée des acquéreurs en fonds propres. »

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