(AOF / Funds) - L'indice State Street Investor Confidence Index a légèrement augmenté en septembre, s'établissant à 89,9 points par rapport à 88,1 (niveau corrigé) en août. "L'Europe et l'Asie sont à l'origine des gains sous-tendant l'indice mondial. L'indice de confiance des investisseurs en Europe a ainsi augmenté de 5,6 points pour s'établir à 95,7 points par rapport au niveau corrigé de 90,1 le mois précédent, tandis que l'indice de confiance des investisseurs en Asie a évolué de manière similaire, avec une hausse de 5,5 points pour s'établir à 100,7", précise le communiqué. "En revanche, en Amérique du Nord, la confiance des investisseurs a légèrement fléchi de 1,1 point, passant de 86,2 points (niveau corrigé) en août à 85,1 en septembre." "L'indice attribue une signification particulière aux changements de sentiment des investisseurs vis-à-vis du risque : plus le pourcentage de leurs placements en actions est élevé, plus leur tolérance au risque, et par conséquent leur confiance, est grande. 100 correspond au niveau neutre, où les allocations des investisseurs en actifs à haut risque n'augmentent pas plus qu'elles ne diminuent." "A première vue, il peut paraitre surprenant d'enregistrer une hausse de l'Indice mondial de la confiance des investisseurs alors que la volatilité s'est accrue considérablement au cours de cette période. Deux observations sont cependant à considérer concernant cette hausse : tout d'abord, le niveau reste proche de 90, un niveau relativement bas, quoique plus élevé que le niveau relevé fin 2008, plus proche de 80", commente Ken Froot. "Deuxièmement, malgré toutes les préoccupations liées à l'endettement des Etats, les bilans des entreprises se portent relativement bien aujourd'hui, et c'est une caractéristique des actions intéressante pour les investisseurs institutionnels." "Il est intéressant de noter que l'indice mondial doit son amélioration à la hausse relevée en Europe et en Asie. En particulier, la confiance des investisseurs institutionnels en Asie a dépassé le niveau neutre de 100. Il reste à savoir si la tension émanant de la zone euro affectera l'activité économique réelle dans le monde au point où les actions se seront plus une option attrayante pour les investisseurs ; toutefois, nous n'observons pas actuellement le mouvement d'atténuation des risques que l'on a connu en 2008-2009", ajoute Paul O'Connell. AUT/ACT