Franklin Equity Group préfère éviter les conglomérats

14/10/2011 - 15:34 - Option Finance

(AOF / Funds) - "En tant qu'investisseurs de long terme s'engageant sur des périodes de trois à cinq ans, nous pensons que notre réussite repose davantage sur notre conviction à l'égard des sociétés dans lesquelles nous investissons que sur la pertinence de nos prévisions liées aux marchés financiers et à l'économie. Par conséquent, malgré l'accès récent de volatilité sur les marchés, nous avons continué à privilégier le profil individuel (croissance, qualité et valorisation) de chaque société étudiée", note Donald Huber, gérant de portefeuille chez Franklin Equity Group. "Nous recherchons donc des sociétés qui génèrent des cash flows robustes et dont l'équipe de direction sait comment réinvestir ce cash pour créer de la valeur. Selon nous, ces sociétés seront les plus performantes lors des périodes prospères et seront plus en mesure de résister aux épisodes de contraction économique que leurs rivales qui ne bénéficient pas de la même solidité financière." "Dans la mesure où nous sommes à la recherche de business models pérennes et de forts potentiels de croissance, nous affichons un biais en faveur des sociétés possédant entre une et trois lignes-métiers ainsi que des entreprises qui sont à un stade plus précoce de leur cycle de croissance. Conformément à cette approche, nous avons essayé d'éviter les grands groupes pharmaceutiques (secteur de la santé) et privilégié les établissements spécialisés dans la biotechnologie et les équipements médicaux, dont les business models et les gammes de produits, plus ciblés, offrent un fort potentiel de croissance." "La priorité que nous accordons actuellement à la santé pourrait laisser croire que nous sommes optimistes à l'égard du secteur. En réalité, nous avons identifié des entreprises qui satisfont à nos critères de croissance, de qualité et de valorisation, et qui ont des coeurs de métier diversifiés, ce qui nous permet de limiter les profils d'entreprises qui se recouvrent partiellement. Même si les grandes capitalisations pharmaceutiques dominent généralement le secteur, nous préférons nous tourner vers des sociétés non-pharmaceutiques de plus petite taille." "Mais certaines de ces grandes capitalisations sont aussi attractives. Dans ces circonstances, nous préférons investir dans celles dotées de business models clairs et éviter les conglomérats dont les catalyseurs de croissance sont plus difficile à identifier. Par exemple, dans le secteur de l'énergie, nous donnons la priorité aux prestataires de services et aux entreprises technologiques qui accompagnent les processus de production de pétrole et de gaz naturel. Ces sociétés offrent selon nous un potentiel solide de croissance à long terme grâce à leurs avantages compétitifs respectifs, qui peut prendre la forme de propriété intellectuelle, de pouvoir de fixation des prix (pricing power) et d'expertises poussées dans le domaine de l'extraction." "Nous apprécions également la croissance de la distribution en ligne. Même si les sociétés de l'Internet ne sont pas toutes attractives, certaines de leurs singularités nous intéressent tout particulièrement : leur capacité à générer du cash, des parts de marché importantes voire hégémoniques et, partant, une position concurrentielle durable et solide." "En ce début de quatrième trimestre 2011, nous pensons que les marchés vont rester malmenés en raison de nombreuses problématiques encore non résolues. Nous reconnaissons également que la nervosité reste prégnante parmi de nombreux investisseurs, ce qui pourrait freiner la progression des marchés sur le court terme." AUT/ALO