(AOF / Funds) - "De toutes les rencontres que nous avons eues avec elles (ANF, Gécina, Klépierre, Corio, Beni Stabili...) en septembre, il ressort que les foncières ont réagi extraordinairement rapidement à la dégradation de l'environnement économique et surtout financier enregistré depuis l'été, et ce alors même que ladite dégradation ne se faisait pas encore ressentir au niveau de leur propre activité. C'est ainsi que les pipelines non engagés étaient coupés, que dans le même temps les programmes de cessions d'actifs étaient accélérés et que, enfin, les financements étaient consolidés et allongés." "Il ressort des mesures prises que, même si les foncières ne sortiraient pas indemnes d'une crise économique majeure, elles l'aborderaient en bien meilleure situation qu'en 2008, certaines d'entre elles, d'ailleurs, s'étant mises en état de marche pour profiter des opportunités qui se présenteraient alors." "La Sicav a dû, au cours de ce mois, subir d'importants et brutaux retraits, intervenus, qui plus est, en pleine tourmente boursière et alors que les volumes traités étaient modérés, ce qui a constitué un véritable stress test grandeur nature. Nous en avons profité pour à la fois réduire le nombre de lignes et nous recentrer sur le secteur au détriment des valeurs dites périphériques." "Nous considérons en effet que les foncières, qui présentent aujourd'hui des décotes de 30% (et souvent même supérieures) sur leur ANR et offrent des rendements de 6%, voire là aussi souvent davantage, pourraient présenter un caractère défensif en cas de débâcle sur les marchés tout en étant capables, en sens inverse, de profiter d'un éventuel rebond." AUT/ALO