Sparinvest reste confiant sur son positionnement actions value

01/11/2011 - 09:11 - Option Finance

(AOF / Funds) - L'investissement value obtient les meilleurs résultats lorsque l'évolution des marchés boursiers repose sur une étude rationnelle des conditions fondamentales, c'est-à-dire des bénéfices et des actifs des sociétés. Il arrive cependant que les marchés soient complètement contrôlés par le sentiment, par des émotions telles que l'incertitude, la panique, la peur, l'excitation ou une confiance excessive. Les modèles d'affaires ou la vigueur financière ont alors tendance à passer à la trappe, note Sparinvest dans sa lettre trimestrielle actions value. "De telles périodes ne sont pas favorables à notre style d'investissement ou aux performances qu'il génère, or nous en traversons une cette année", reconnaît le gérant. "Nous avons connu de telles périodes par le passé. Il est essentiel de ne pas oublier que ces périodes ont tendance à être de courte durée et que l'attention se reportera toujours sur les fondamentaux des sociétés. Nos positions profiteront très nettement d'un tel retournement de situation." "Depuis début 2011, la performance de nos investissements s'inscrit dans le rouge. Le début d'année a été marqué par les troubles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, suivi des évènements tragiques survenus au Japon, puis d'un nouveau chapitre de la crise de la dette dans la zone euro, plus récemment. Autant de facteurs qui expliquent que nos positions européennes aient été maltraitées par les Bourses au troisième trimestre." "De plus, les craintes de ralentissement de l'économie mondiale, peut-être même de récession, n'ont rien arrangé à la situation. Il est évident que de telles peurs ont un impact sur notre exposition aux secteurs les plus sensibles à l'économie tels que l'industrie et les biens de consommation cyclique. Ces performances négatives ne nous satisfont aucunement. Mais comme toujours, il convient de se demander si ces réactions du marché reflètent réellement les variations sous-jacentes de la valeur intrinsèque." "La réponse est non, catégoriquement. En dépit du ton apocalyptique qui a régné dans les médias cette année, nos positions nous incitent toujours à l'optimisme. Prenons l'exemple du Japon. Fin mars, immédiatement après le séisme, les cours boursiers ont plongé et les journaux regorgeaient alors d'articles effrayants. Nous nous sommes calmement entretenus avec la direction des sociétés nippones dans lesquelles nous investissions et avons été rassurés." "Depuis, les Japonais et les entreprises de l'Archipel ont connu une reprise remarquablement rapide et nos positions japonaises se sont relativement bien comportées ces derniers mois. Elles ont en effet compté parmi nos investissements les plus robustes en 2011, même depuis le début de l'année, une prouesse dont la vigueur du yen n'est que partiellement responsable." "De plus, comme il est mentionné ci-dessus, nombre de nos positions ont profité de la situation économique pour procéder à une rationalisation et sont désormais plus fortes. Elles sont bien placées pour tirer parti de la reprise, quelles que soient son échéance et sa nature précise. Lorsque certains des secteurs ou régions dans lesquels nous investissons connaissent une faiblesse à court terme sur les marchés boursiers, le moment est alors souvent venu de procéder à de nouveaux investissements ou de renforcer nos positions existantes." AUT/ALO