Crédits immobiliers : les taux sont-ils encore assez attrayants pour emprunter ?

23/11/2011 - 15:30 - Sicavonline
Crédits immobiliers : les taux sont-ils encore assez attrayants pour emprunter ?

Depuis cet été, de nombreuses banques n'ont pas augmenté leurs taux fixes, en l'occurrence la Caisse d'épargne, BNP Paribas, la Banque postale et Cetelem. Le Crédit foncier, le Crédit mutuel, le Crédit immobilier de France et LCL les ont même très légèrement fléchis. Seul le Crédit Agricole fait état d'une faible hausse,. Mais derrière ces évolutions se cachent de fortes disparités entre les établissements. Les taux d'emprunt pratiqués par les banques tournent autour de 4 % mais cette situation pourrait vite changer et les conditions d'octroi de crédit prochainement se resserrer.

Le dernier indicateur des taux des crédits immobiliers de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) note une très légère baisse des taux d'emprunt immobiliers. Mais derrière ces moyennes se cachent de fortes disparités entre les établissements de crédit. L'indicateur des taux immobiliers que l'ANIL publie tous les trimestres met en avant l'amplitude des taux pratiqués par les banques. Ce classement est réalisé sur la base des crédits immobiliers accordés sur 15 ans par 9 établissements financiers (le Crédit Foncier, la Banque Postale, le Crédit Agricole, Cetelem, la Caisse d'épargne, le Crédit Mutuel, BNP Paribas, le Crédit immobilier de France et LCL le Crédit lyonnais).

Les taux affichent une très légère baisse

Les derniers relevés de taux de l'ANIL en date du 15 août indiquent que« Les barèmes des prêts à taux fixe, qui représentent l'essentiel de la production, affichent une légère baisse par rapport au trimestre précédent. » Entre le 15 août 2011 et le 15 novembre 2011, sur les neuf enseignes suivies, quatre banques n'ont pas modifié leurs taux de crédits immobiliers (Caisse d'épargne, BNP Paribas, la Banque postale et Cetelem) quatre les ont légèrement diminués (Crédit foncier, le Crédit mutuel, le Crédit immobilier de France et LCL), et un seul établissement les a augmentés (Crédit Agricole). Ces différentes enseignes ont transmis à l'ANIL les plus bas taux qu'elles pratiquent sur 15 ans. Moins de 4 %, ont été accordés par le Crédit Foncier (3,35 % contre 3,35 % le mois dernier), la Banque Postale (3,80 %), la Caisse d'épargne, Cetelem et le Crédit agricole SA (3,95%). Les quatre autres banques étudiées ne proposent plus sur le papier de taux inférieurs à 4 %, 4,20 % pour le Crédit immobilier de France, 4,15 % pour le LCL, 4,10 pour BNP Paribas et 4 % pour le Crédit Mutuel. A l'opposé, l'ANIL publie le barème le plus élevé usuellement pratiqué par ces mêmes sociétés. Les taux les plus hauts relevés par l'ANIL ont été distribués par Cetelem (5,15 %), BNP Paribas (5,10 %) et le Crédit Mutuel (5,00 %).

Selon l'ANIL, les banques ne devraient pas fermer massivement les robinets du crédit

Contrairement à l'Observatoire du financement de l'immobilier résidentiel, qui estime que les banques vont durcir les conditions d'octroi de prêts immobiliers, selon L'ANIL « La demande des accédants fléchit régulièrement, mais elle ne se heurte à aucune réticence de la part des établissements de crédit. » Elle estime que « Les candidats à l'accession seront les derniers à souffrir d'un éventuel resserrement de l'offre, car les banquiers sont attentifs à cette clientèle qui fidélise des déposants et lui apporte par là-même des liquidités. »

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