Nordéa croit toujours aux émergents

05/01/2012 - 09:43 - Option Finance

(AOF / Funds) - Pour la société de gestion " l'environnement macroéconomique pèse sur les marchés actions, alors même que le bilan des entreprises reste relativement bon. La microéconomie s'est plutôt bien portée au troisième trimestre, en témoignent les niveaux records de marges opérationnelles des entreprises ". " Ces résultats ne suffisent pas à initier un rallye boursier pérenne, le risque macroéconomique incitant les investisseurs à la prudence. En revanche, les incertitudes contribuent à rendre les valorisations boursières attractives. Elles le resteront dans les prochains mois, tant que les résultats d'entreprise résisteront ", les révisions pour 2012 commençant à être intégrées. En Europe, " la situation est moins aisée compte tenu d'une croissance atone (la BCE prévoit +0.3% en 2012) et de l'absence de marge de manoeuvre pour une relance publique. Sans oublier les difficultés politiques sur le front de la crise de la dette. Cette conjoncture renforce le risque de récession pour la région ". Aux Etats-Unis, " la croissance, même si elle a été timide à 2% au troisième trimestre 2011, semble s'affermir avec des perspectives positives et devrait donc offrir des opportunités intéressantes durant 2012 ". Quant aux marchés émergents, " les décisions de politique monétaire pour contenir l'inflation ont freiné la croissance en Chine ou en Inde lors de ces derniers mois. Mais les tensions inflationnistes semblent désormais se dissiper offrant à ces économies des perspectives appréciables (au-delà de + 7% de taux de croissance en 2012). Nous sommes particulièrement attentifs aux niveaux de corrélation des économies émergentes vis-à-vis du ralentissement des économies occidentales ". " La demande domestique des marchés soutiendra probablement la croissance au Brésil ou en Inde, mais ces économies ne sont pas immunes à une récession européenne et encore moins à un ralentissement de l'économie chinoise. De la même façon, Singapour, Taïwan ou la Corée du Sud sont assez sensibles aux flux d'investissement financiers internationaux et pourraient donc être pénalisés, par la liquidation des actifs et le rapatriement de capitaux des banques occidentales qui ont besoins d'assainir leurs bilans ". AUT/ALO