(AOF) - Les marchés européens ont terminé dans le rouge, les craintes à propos de la crise de la dette de la zone euro faisant passer à l'arrière plan des chiffres de l'emploi meilleurs que prévu aux Etats-Unis. L'indice CAC 40 a perdu 0,71% cette semaine après avoir clôturé vendredi en repli de 0,24% à 3137,36 points. La tendance était meilleure aux Etats-Unis où l'indice Dow Jones s'apprêtait à finir cette semaine boursière de quatre séances - Wall Street était fermé lundi - en hausse de 1,41%. Au plan économique, une semaine favorable pour les Etats-Unis s'est terminée en fanfare. 200 000 emplois y ont été créés dans les secteurs non agricoles, soit 50% de plus qu'en novembre et 50 000 de plus que prévu par les économistes. Le taux de chômage a de son côté reculé à 8,5% là où les marchés attendaient un chiffre stable à 8,7%. Au chapitre des valeurs, les pertes les plus lourdes ont été enregistrées par le secteur bancaire. L'importante décote (43%) que l'établissement italien Unicredit a dû accorder dans le cadre de son augmentation de capital de 7,5 milliards d'euros a alimenté les craintes concernant la capacité des banques européennes à lever du capital. Société Générale a perdu 9,53%, BNP Paribas 6,24 et Crédit Agricole 5,30%. Les progressions hebdomadaires les plus importantes sont le fait des valeurs cycliques grâce à la publication de statistiques économiques globalement meilleures que prévu, en particulier aux Etats-Unis. Peugeot (+5,7%) et Schneider (+4,29%) figurent ainsi parmi les plus fortes hausses du CAC 40. Sur le marché des changes, l'euro est resté sous pression toute la semaine par rapport au dollar, affaibli par la crise de la dette en Europe et les statistiques économiques encourageantes aux Etats-Unis. FTB/MAF/500