(AOF) - EBay a dévoilé hier soir des résultats meilleurs que prévu. Le numéro un mondial des enchères en ligne a réalisé au quatrième trimestre un résultat net de 1,98 milliard de dollars, soit 1,51 dollar par action, à comparer avec 559 millions de dollars, ou 42 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 60 cents, soit 3 cents de mieux que le consensus Thomson Reuters. Son chiffre d'affaires a augmenté de 35% à 3,38 milliards de dollars. Wall Street visait 3,4 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires de l'activité d'enchères en ligne a progressé de 16% à 1,77 milliard de dollars, tandis que son activité de paiement, dont Paypal, a enregistré une augmentation du chiffre d'affaires de 28% à 1,24 milliard de dollars. Pour le premier trimestre, le groupe vise un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, compris entre 50 et 51 cents pour des ventes situées entre 3,05 et 3,15 milliards de dollars. Le consensus est de 54 cents pour le bénéfice par action et de 3,16 milliards de dollars pour le chiffre d'affaires. Sur l'année, eBay mise sur un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, compris entre 2,25 et 2,30 dollars pour des ventes situées entre 13,7 et 14 milliards de dollars. Le consensus est de 2,31 dollars pour le bénéfice par action et de 13,63 milliards de dollars pour le chiffre d'affaires.
Internet - FAI et sites internet
Créé il y a tout juste vingt ans, le 6 août 1991, Internet a aujourd'hui un poids certain dans l'économie mondiale. Il génère une activité de 1 672 MdUSD, qui représente près de 3% du PIB mondial. 463 millions de sites Internet existent à travers le monde, contre 30 millions il y a dix ans. Selon l'Union internationale des télécommunications, 2 milliards d'internautes sont connectés dans le monde, soit près de 30% de la population mondiale. En France, 700 000 emplois ont été créés dans la filière sur les quinze dernières années, ce qui constitue le quart des nouveaux emplois sur notre territoire sur cette période. Internet est soumis à de constantes mutations. Au Web 1.0 des années 1990, qui permettait uniquement de consulter des informations et d'effectuer des achats, a succédé le Web 2.0. Ce dernier est apparu au début des années 2000 avec les blogs, l'encyclopédie en ligne Wikipedia et les réseaux sociaux tels que Facebook. La prochaine étape n'est pas encore déterminée : pour certains, elle pourrait voir communiquer les objets entre eux grâce à une carte SIM et sans intervention humaine. Le marché de la connectivité a représenté 3,1 MdEUR dans le monde en 2010, et devrait quasiment doubler en quatre ans, selon l'Idate. Pour d'autres experts, la prochaine mutation d'Internet concernera la gestion des données à travers une analyse très fine des informations notamment disponibles sur les réseaux sociaux. Mais là apparait la problématique de la protection de la vie privée. FTB/ACT/