L'Anacofi répond à la Cour des Comptes

27/01/2012 - 11:52 - Option Finance

(AOF / Funds) - L'Anacofi (association nationale des conseils financiers) a été interrogée par la Cour des Comptes comme représentant des Courtiers en Assurance-Vie et des Conseils en Investissements Financiers. L'association a souhaité réagir aux propositions qui sont faites dans le rapport rendu public le 20 janvier dernier. " Nous sommes étonnés des conclusions présentées, qui vont bien au-delà de l'analyse annoncée des frais et de la fiscalité des produits diffusés dans notre pays. Il nous semble qu'un document qui porte sur la logique d'investissement des compagnies et gérants, sur la construction même du produit, sur son utilité et sur ses modes d'intermédiation, aurait été plus légitime s'il avait émané de l'Autorité de Contrôle Prudentiel ". " Si la question de la durée de détention des contrats ou, des capitaux dans les contrats devant permettre de bénéficier d'avantages fiscaux peuvent légitimement être posées par la Cour des Comptes, nous comprenons mal, par exemple, la logique proposée de rémunération des placements en fonction de la durée de détention. Il semble avoir été oublié que ces produits sont parfois investis en Unités de Comptes ou encore que, en Italie une telle logique avait dû être abandonnée du fait des effets négatifs qu'elle induisait ". " De la même manière, la Cour ne semble pas appréhender à sa juste mesure l'utilité de l'assurance-vie et s'étonne du non développement des systèmes à sortie en rente, qu'elle recommande de favoriser. Elle oublie d'ouvrir suffisamment son analyse, ce qui lui aurait permis de mieux comprendre le particularisme français, qui nous semble parfaitement justifié ". Il est très étonnant de vouloir " nous faire fonctionner comme d'autres, alors que le rapport juge trop peu nationaux les investissements de nos assureurs, ayant toutefois démontré une quasi parité entre investissements nationaux et non nationaux, pour des compagnies presque toutes mondiales. Enfin, la porte ouverte du financement des PME est enfoncée, malheureusement, sans prendre en compte la particularité des outils qui permettent de drainer les capitaux placés par les épargnants, vers le support final qu'est la valeur mobilière ". AUT/ACT