Immobilier : le pouvoir d'achat des ménages s'améliore...un peu
Chaque mois, Meilleurtaux, courtier en crédit immobilier, établit un classement des plus grandes villes de France en fonction des taux de crédit immobilier obtenus par leurs clients. Ce palmarès lui permet ainsi de désigner les zones où les particuliers gagnent ou au contraire perdent en pouvoir d'achat. En février, l'accalmie sur les taux et la baisse des prix ne profitent pas à tous les français. Où faut-il acheter pour améliorer sa solvabilité « immobilière » ?
Meilleurtaux rapporte dans son dernier palmarès l'atterrissage des prix de l'immobilier et la stabilité des taux d'emprunt. Tous les ingrédients sont donc réunis pour redonner du pouvoir d'achat aux futurs acquéreurs d'un appartement ou d'une maison.
Les villes perdantes...
Néanmoins, toutes les villes ne profitent pas de cette amélioration, d'après la société de courtage meilleurtaux. En effet, à Strasbourg, Lille et Montpellier, l'augmentation des taux de crédit immobilier a neutralisé les baisses de prix. Du coup, le pouvoir d'achat immobilier recule dans ces trois villes.
... et les autres
Une situation que les habitants de Lyon, Nice et Bordeaux ne connaissent pas. Ils ont la chance de profiter d'une combinaison gagnante : baisse voire stabilité des taux et repli des prix des logements. Pour les quatre autres villes composant le palmarès de meilleurtaux, la situation est plus contrastée. Nantes conserve la 1ere place du classement des taux avec 3,84 % sur 20 ans. « Les banques cherchent à conquérir de nouvelles parts de marché en proposant des conditions très attractives. » selon Mickael Gravoueille, directeur de l'agence meilleurtaux.com à Nantes. Les acheteurs nantais ne voient toutefois pas leur solvabilité augmenter en raison de la stabilité des prix des logements. A Marseille, Toulouse et Paris, les futurs acquéreurs ne sont pas à la fête puisque leur capacité d'achat régressé. Meillieurstaux indique que Paris reste dernière en raison de la hausse des prix persistante, « le pouvoir d'achat immobilier perd ainsi 1,5 m2 pour 1.000 euros de mensualité (19,3 m² contre 20,8 m² en janvier). » Autrement dit, un acheteur doit débourser plus de 165.000 euros pour s'offrir 20 m² à Paris.
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