(AOF) - Harvest a publié un chiffre d'affaires annuel en progression de 2,5% à 15,39 millions d'euros. " Les effets de la crise financière de l'été dernier, ressentis dès le troisième trimestre de l'exercice 2011, se sont poursuivis au quatrième trimestre ", a précisé l'éditeur de logiciels de simulation patrimoniale et fiscale. Ses ventes ont ainsi reculé de 3,9% au quatrième après une baisse de 4,1% troisième trimestre. Le groupe a souligné que la ventilation des ventes annuelles confirme les grandes tendances du business model de la société : la transition d'une partie de l'activité vers un modèle de ventes en SaaS (Software as a Service : logiciels à la demande). Les revenus des offres SaaS ont enregistré la plus forte croissance, +35,8%, avec des revenus de 2,78 millions d'euros, qui dépassent ceux des ventes de licences nouvelles (2,53 millions d'euros) et représentent désormais presque 20% du chiffre d'affaires de la société. Les revenus récurrents, maintenance et SaaS, ont représenté plus de 72% du chiffre d'affaires global. Grâce à une bonne maîtrise de ses coûts, Harvest prévoit enregistrer un niveau de rentabilité satisfaisant en 2011. L'éditeur de logiciels a précisé que les signes encourageants observés sur les 3 derniers mois de 2011 se sont confirmés au début de l'année 2012, concrétisés par un " bon niveau du carnet de commandes et du portefeuille de propositions commerciales ".
Informatique - Editeurs de logiciels
Globalement, les perspectives sont bonnes pour le marché des logiciels. L'institut Gartner a relevé ses prévisions de ventes dans le monde. Il estime que le marché devrait progresser de 9,5% en 2011, à 268 MdUSD. Le segment du "SaaS" devrait poursuivre son développement et croître de 20,7% cette année pour représenter 12,1 MdUSD. Ce créneau devrait générer 21,3 MdUSD de revenus en 2015. Son succès tient à sa plus grande souplesse que la licence, en recourant à des solutions souvent présentes sur Internet, qui ne sont plus installées sur l'ordinateur de l'utilisateur. En France, la croissance du "cloud computing" (services informatiques à distance) devrait être favorisée par la récente signature d'un protocole entre Orange, Thales, Dassault Systèmes et l'Etat. L'objectif est de proposer des services sécurisés de "cloud computing" aux entreprises et aux administrations françaises. Ce projet de partenariat a été initié en 2009 dans le cadre du grand emprunt. FTB/ACT/