MBIA enregistre une perte nette au quatrième trimestre

01/03/2012 - 14:53 - Option Finance

(AOF) - MBIA enregistre une perte nette de 626 millions de dollars, soit 3,23 dollars par actions, pour le quatrième trimestre 2011, contre un bénéfice de 451 millions de dollars (2,24 dollars) un an plus tôt. Le rehausseur de crédit a enregistré une charge avant impôt de 1,7 milliard de dollars liée à des produits dérivés d'assurance. "Le quatrième trimestre a constitué la plus large réduction de risque de nos portefeuilles de produits structurés depuis le début de la crise" a commenté sur le site officiel de la société le directeur financier, Chuck Chaplin. La perte nette pour l'année 2011 s'élève à 1,3 milliard de dollars, soit 6,69 dollars par action. La société enregistrait un bénéfice pour 2010 de 53 millions de dollars (0,26 dollars par action).

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Les perspectives sont plutôt positives pour le secteur de la réassurance, pourtant lourdement affecté par les récentes catastrophes naturelles. Les trois grandes agences de notation (Fitch, Moody's et Standard & Poor's) estiment que les acteurs sont parvenus à reconstituer quasiment entièrement leurs fonds propres au deuxième trimestre. Elles attribuent donc désormais une perspective "stable" au secteur. Les quatre grands acteurs européens (Munich Ré, Swiss Re, Hannover Re et SCOR) souhaitent des hausses de tarifs lors du renouvellement de contrats au 1er janvier 2012. Selon Munich Ré, 60 MdUSD de pertes ont été assurées au premier semestre, du fait entre autres du tsunami japonais, des tremblements de terre en Nouvelle-Zélande et au Chili, des tempêtes du sud de la Chine et des inondations en Australie. Même si les résultats du premier semestre des réassureurs ont été fortement impactés par les catastrophes, ces intervenants disposent d'excédents de fonds propres qui leur permettent de bien supporter ces pertes.

Finance - Banques

La réduction de la taille de leur bilan est à l'ordre du jour pour les banques françaises, qui souhaitent rassurer les marchés financiers. BNP Paribas a annoncé une réduction de 10% de la taille de son bilan d'ici à la fin 2012, et sa volonté de limiter sa dépendance aux refinancements en dollars. Cette décision implique la cession d'environ 70 milliards d'actifs d'ici à la fin de l'année prochaine. Quant à la Société Générale, elle désire intensifier les cessions dans son portefeuille d'actifs toxiques, déjà réduit de 8 MdEUR depuis début 2011. D'ici à fin 2012, la banque espère parvenir à une économie supplémentaire de 60 MdUSD de financement. Le modèle des banques françaises, historiquement basé sur le financement, évolue donc avec la crise financière. BNP Paribas et la Société Générale souhaitent toutes deux réduire certains types de crédits en dollars, comme les crédits export, trop coûteux en fonds propres et en liquidités, et qui s'inscrivent dans leur activité BFI (banque de financement et d'investissement). FTB/ACT/