Analyse clôture AOF France / Europe - Le CAC 40 clôture au-dessus des 3 500

02/03/2012 - 18:00 - Option Finance

(AOF) - Les Bourses européennes ont repris leur marche vers l'avant cette semaine, soutenues par la BCE et l'amélioration de l'environnement économique. Les opérateurs ont salué l'action de la BCE qui a prêté mercredi 530 milliards d'euros aux banques européennes à des conditions très attractives. En fournissant massivement de la liquidité au système bancaire, l'institution a éloigné les craintes de crédit crunch tout en soutenant les prix des actifs risqués. En 5 séances, le CAC 40 a gagné 0,98% et clôturé ce soir au-dessus des 3 500 points, son plus haut niveau depuis le mois d'août 2011. Mauvaise fin de semaine pour la société britannique de services aux entreprises Rentokil qui a chuté de 5,41% à 76,10 pence à la Bourse de Londres. Le groupe spécialisé notamment dans le nettoyage des bureaux, des uniformes, et dans la dératisation a fait état d'une perte nette annuelle de 67,1 millions de livres, contre une perte de 20,3 millions un an plus tôt, en raison des difficultés rencontrées par sa branche de transports de colis, City Link. En restructuration depuis plusieurs années, cette branche a été durement affectée par le ralentissement de la croissance au Royaume-Uni. A la Bourse de Paris, le titre Areva s'est adjugé 4,73 % à 20,02 euros, enregistrant l'une des plus fortes hausses du SBF 120, la confirmation des objectifs du groupe nucléaire public éclipsant ses résultats annuels mitigés, marqués par les dépréciations massives liées à Uramin. En effet, sur la période 2012-2013, Areva table sur une croissance organique du chiffre d'affaires de l'ordre de 3 à 6 % par an pour les activités nucléaires et un chiffre d'affaires supérieur à 750 millions d'euros pour les activités renouvelables en 2013 (à comparer à 297 millions d'euros en 2011). Neoposta gagné de son côté 1,77% à 52,41 euros. Le spécialiste des équipements de salles de courrier, a dévoilé un chiffre d'affaires de 1,003 milliard d'euros, en hausse de 3,8 % sur son exercice 2011-2012, soit une progression de 5,6 % hors effets de change. A taux de change constants, le chiffre d'affaires des systèmes d'affranchissement est ressorti en hausse de 4,5% sur l'ensemble de l'année à 681,9 millions d'euros. Cette évolution est liée à la compétitivité de la gamme IS qui est aujourd'hui entièrement disponible dans les cinq pays majeurs et dont le déploiement se poursuit dans les autres pays.

Les chiffres macroéconomiques

En janvier 2012 par rapport à décembre 2011, l'indice des prix à la production industrielle a augmenté de 0,7% dans la zone euro. En décembre 2011, les prix avaient diminué de 0,2%. En janvier 2012 comparé à janvier 2011, les prix à la production industrielle ont enregistré une hausse de 3,7%. A 17h45, l'euro cote 1,3192 dollar.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Prix à la production  : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. FTB/MAF/5