(AOF) - Les marches actions européens terminent en légère baisse une semaine qui s'achève par la réussite de l'opération de restructuration de la dette grecque. Le CAC 40 a clôturé vendredi en hausse de 0,61% à 3499,34 points au terme de 3 séances consécutives de hausse. Pénalisé par un début de semaine maussade lié aux craintes d'un échec de l'opération d'échange des obligations souveraines en Grèce, le CAC 40 affiche néanmoins une perte hebdomadaire de 0,39%. Dans le reste de l'Europe, le bilan est similaire (-0,51% pour l'Eurotop 100). A Wall Street, le Dow Jones affiche, à l'approche de la mi-séance, un repli de 0,11% en cinq séances. Cette semaine, les investisseurs ont eu les yeux rivés sur la Grèce où s'achevait jeudi soir l'offre d'échange de dette. Lancée le 24 février dernier, l'opération s'est finalement bien déroulée. Elle a recueilli 85,8% d'acceptation de l'ensemble des créanciers privés. L'enjeu était d'importance. En acceptant de jouer le jeu, les créanciers privés (banques, assurances, fonds), ouvrent la voie au déblocage du deuxième plan de sauvetage grec d'un montant de 130 milliards d'euros. Surtout, Athènes pourra honorer les 14,5 milliards d'euros qui arrivaient à échéance le 20 mars, évitant ainsi un défaut de paiement. L'emploi américain a été l'autre grand motif de satisfaction des marchés. La première économie du monde a créé 227.000 emplois le mois dernier et le taux de chômage s'est maintenu à son plus bas niveau depuis trois ans, à 8,3%. EADS (+8,72% en 5 séances) a signé la plus forte hausse du CAC 40 à la faveur de résultats 2011 solides. D'un point de vue sectoriel, les valeurs défensives se sont distinguées (+5,4% pour Essilor, +2,6% pour Danone) au détriment des bancaires (-4,3% pour Crédit Agricole, -3,86% pour Société Générale, -2,56% pour BNP Paribas) et des cycliques (-3,8% pour Vallourec, -3,6% pour Schneider Electric). FTB/MAF/500