ASTELLIA enregistre une perte nette en 2011

14/03/2012 - 10:39 - Option Finance

(AOF) - Le spécialiste des solutions d'optimisation pour la gestion de la Qualité de Service et la performance des réseaux de téléphonie mobile, Astellia, a publié une perte nette 2011 de 616 000 euros contre un bénéfice net pour 2010 à 2,5 millions d'euros. Son résultat courant avant impôt affiche une perte également à 2,13 millions d'euros contre un bénéfice de 2,34 millions pour 2010. Le résultat d'exploitation ressort en négatif à 2,24 millions d'euros contre un résultat positif en 2010 à 2,02 millions d'euros. Son chiffre d'affaires en progression de 2% atteint les 33,9 millions d'euros pour l'exercice. Le groupe Astellia a connu un 1er semestre 2011 défavorable accentué cette année par l'environnement économique, l'instabilité politique au Moyen-Orient, qui a représenté 21% du chiffre d'affaires du groupe en 2011, et en Afrique, qui a atteint 28% de son chiffre d'affaires. Bien que l'activité au second semestre 2011 ait affiché une progression de 50% par rapport au premier semestre 2011 et de 10% par rapport au second semestre 2010, le retard du premier semestre dû à des phases de négociations commerciales longues n'a pas pu être rattrapé sur l'année. Les perspectives du groupe pour 2012 se veulent tournées vers des zones d'expansion prioritaires à l'international notamment en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi qu'assurer la poursuite de son développement en Inde, et conforter son déploiement en Amérique du Nord et auprès des nouveaux clients en Europe. Astellia va poursuivre le renouvellement de ses contrats en France au vue de la hausse importante du trafic de données et du nouvel environnement concurrentiel. Son investissement en Recherche et Développement sera maintenu avec notamment un important projet d'optimisation de l'architecture logicielle visant à fournir une solution destinée aux opérateurs de toutes tailles.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Globalement, les perspectives sont bonnes pour le marché des logiciels. L'institut Gartner a relevé ses prévisions de ventes dans le monde. Il estime que le marché devrait progresser de 9,5% en 2011, à 268 MdUSD. Le segment du "SaaS" devrait poursuivre son développement et croître de 20,7% cette année pour représenter 12,1 MdUSD. Ce créneau devrait générer 21,3 MdUSD de revenus en 2015. Son succès tient à sa plus grande souplesse que la licence, en recourant à des solutions souvent présentes sur Internet, qui ne sont plus installées sur l'ordinateur de l'utilisateur. En France, la croissance du "cloud computing" (services informatiques à distance) devrait être favorisée par la récente signature d'un protocole entre Orange, Thales, Dassault Systèmes et l'Etat. L'objectif est de proposer des services sécurisés de "cloud computing" aux entreprises et aux administrations françaises. Ce projet de partenariat a été initié en 2009 dans le cadre du grand emprunt.

Electronique

Le succès des tablettes tactiles ne se dément pas. Fin août 2011, l'iPad d'Apple s'était vendu à 30 millions d'exemplaires en un peu plus d'un an à travers le monde. En 2011, les ventes pourraient atteindre 44 millions. Globalement, en dépit de ventes plutôt décevantes au premier trimestre 2011, avec 7,2 millions d'unités (-28% par rapport au dernier trimestre 2010), le cabinet IDC a relevé ses estimations pour 2011. Il prévoit désormais que 53,5 millions de tablettes devraient être commercialisées dans le monde, contre une prévision initiale de 50,4 millions. Les acteurs ne s'y trompent pas et multiplient les lancements dans ce domaine. Durant l'IFA de Berlin, le Salon européen de l'électronique grand public qui a ouvert ses portes début septembre, les tablettes ont dominé les annonces. Sony a dévoilé ses premières tablettes tactiles, la S et la P. Samsung et Toshiba ont présenté de nouveaux modèles. Le constructeur informatique taïwanais Asus investit ce segment avec réussite grâce au positionnement accessible de l'EePad Transformer. FTB/ACT/