DIRECT ENERGIE et POWEO amorcent leur fusion

22/03/2012 - 09:41 - Option Finance

(AOF) - Les conseils d'administration de Poweo et Direct Energie ont approuvé le principe d'une fusion par absorption de Direct Energie par Poweo. La fusion donnerait naissance au premier opérateur alternatif multi-énergie à taille critique en France avec plus d'un million de clients résidentiels et professionnels, livrant chaque année environ 10 TWh d'électricité et de gaz naturel. La parité proposée pour la fusion envisagée serait de 841 actions Poweo pour 9 actions Direct Energie, soit un poids relatif de 58,3% pour Direct Energie (sans prendre en compte sa participation de 46% dans Poweo), contre 41,7% pour Poweo. A l'issue de la fusion, la cotation sur Alternext serait maintenue ; une cotation sur Euronext à moyen terme serait envisagée. Les conseils d'administration des deux sociétés devraient se réunir à nouveau d'ici la fin du mois de mai 2012 à l'effet d'arrêter les modalités définitives de la fusion, de signer le traité de fusion et de convoquer, à la fin du premier semestre 2012, les assemblées générales des actionnaires de Poweo et Direct Energie. François Premier Energie, Impala, actionnaires de contrôle de Direct Energie, et EBM, qui ont vocation à détenir ensemble environ 71% de l'entité combinée, ont par ailleurs indiqué qu'ils entendaient agir de concert à l'issue de la fusion et solliciteront une dérogation au dépôt d'une offre publique auprès de l'Autorité des marchés financiers. Ecofin et Luxempart, qui détiendraient ensemble 14,7% de l'entité combinée, ont également indiqué qu'ils entendaient continuer à agir de concert.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Les réorientations stratégiques sont à l'oeuvre parmi les énergéticiens allemands, lourdement impactés par l'arrêt des réacteurs nucléaires. En y ajoutant la taxe sur le nucléaire introduite le 1er janvier, E.ON estime que ses comptes ont été pénalisés de 1,9 MdEUR au premier semestre. L'impact sur les comptes de RWE s'est élevé à 900 MEUR. E.ON a publié la première perte nette trimestrielle de son histoire, à hauteur de 1,4 MdEUR. Le groupe a annoncé des restructurations qui pourraient concerner jusqu'à 11 000 personnes sur un total de 79000. Comme son concurrent RWE, il a dû réviser à la baisse ses prévisions pour 2011. RWE a, lui, enregistré une perte de 229 MEUR au deuxième trimestre. Pour assainir sa structure financière, le groupe souhaite lever 2,5 MdEUR de capital. Il désire également renforcer son programme de cessions et entend désormais se séparer d'actifs d'un montant total de 11 MdEUR, soit 3 MdEUR de plus que prévu.

Services aux entreprises

La diversification est à l'ordre du jour parmi les géants de l'intérim. Les bons résultats du premier semestre s'expliquent en partie par la plus grande variété des services qu'ils proposent. Cette stratégie leur permet de maximiser les synergies et d'être présents sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée. Elle leur permet également d'affronter plus aisément les incertitudes économiques qui freinent les processus décisionnels de leurs clients. Ainsi, après l'acquisition de l'Américain SFN pour 536 MEUR, Randstad est devenu le troisième fournisseur de services de ressources humaines sur le continent nord-américain. D'ailleurs, sur la première partie de l'année, les ventes du groupe néerlandais se sont particulièrement surenchéries au sein de la branche Services proposés, en particulier dans l'industrie et la logistique. Quant à Adecco, il a récemment repris Drake Beam Morin, un spécialiste de la transition de carrière et du développement de compétences. FTB/ACT/