(AOF) - Les marchés actions ont nettement reculé cette semaine clôturant néanmoins vendredi sur une note légèrement positive pour l'indice CAC 40. En dépit des statistiques économiques décevantes en Chine et en Europe, la France échappe de peu à la récession, selon les dernières perspectives de croissance de l'Insee publiées hier. L'indice de référence français a perdu 3,30% sur la semaine alors que l'indice de référence européen reculait d'1,67%. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,11% à 3476,18 points et le Footsie Eurotop 100 a perdu 0,07% à 2238,98 points. En Allemagne, Allianz a reculé de 0,27% à 91,18 euros suite à l'annonce ce matin que l'année 2012 ne serait pas moins difficile que 2011 pour l'assureur allemand. L'année dernière, les résultats d'Allianz avaient été pénalisés par des catastrophes naturelles qui lui ont coûté plus cher que prévu, mais aussi par des dépréciations substantielles sur son portefeuille d'actions et d'obligations grecques. L'assureur allemand avait annoncé fin février un résultat opérationnel 2011 de 7,866 milliards d'euros, en retrait de 4,6%. Publicis (- 2,69% à 41,165 euros) est resté sous pression toute la séance. Selon des informations de Bloomberg, Nomura a cédé 3,35 millions d'actions du groupe de communication entre 41 et 42 euros, soit une légère décote par rapport au cours de clôture de jeudi (42,50 euros). Sur la base du milieu de fourchette, cette cession représente un montant d'environ 139 millions d'euros. Le volume de titres que le marché doit digérer représente environ 4,5 fois le volume moyen. L'opération est réalisée par voie de construction accélérée d'un livre d'ordres. Bolloré (+3,11% à 158,9 euros) a figuré vendredi parmi les plus fortes hausses du SBF 120 après l'annonce de résultats 2011 solides. Dans un environnement économique incertain, le conglomérat s'est distingué en affichant un résultat opérationnel annuel en hausse de 19% à 290 millions d'euros, conformément aux indications données au cours de l'exercice. Le bénéfice net part du groupe est ressorti en hausse de 0,9% à 320 millions d'euros. Quant au chiffre d'affaires, à périmètre et taux de change constants, il a crû de 11% à 8,491 milliards.
L'Insee a révélé ce matin que l'indicateur du climat des affaires en France, qui est calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, a gagné 4 points en mars pour s'établir à 95 points, toujours en dessous de sa moyenne de longue période qui est à 100. Cet indicateur est ressorti au-dessus des estimations des économistes interrogés par Reuters qui attendaient en moyenne un chiffre de 93. Les ventes de logements neufs ont reculé de 1,6% en février pour revenir à 313 000 en rythme annualisé, selon le Département américain au Commerce. Le consensus anticipait 325 000 ventes. Les chiffres de janvier ont été révisés à 318 000 contre 321 000 annoncé initialement. Sur un an, les ventes dans le neuf restent en hausse de 11,4%. L'euro gagne 0,51% à 1,32 face au dollar.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. FTB/MAF/5