EUROPLASMA enregistre une perte nette en 2011

26/03/2012 - 09:06 - Option Finance

(AOF) - Europlasma, groupe français spécialisé dans les technologies propres et la production d'énergie renouvelable, a dévoilé une perte nette de 1,341 million d'euros en 2011 contre un bénéfice de 0,628 million réalisé en 2010. Il a également enregistré une perte opérationnelle de 0,446 million d'euros contre un résultat opérationnel de 0,41 million, un an plus tôt. L'Ebitda s'est établi à 2,688 millions d'euros, en baisse de 24% impactés par des éléments défavorables non récurrents. D'une part, le segment de production d'énergie renouvelable a enregistré en janvier 2011 des charges d'honoraires versées aux conseils externes pour aider le groupe à aboutir dans sa recherche de financement pour la construction de la première usine CHO à Morcenx. D'autre part, la performance du segment de destruction des déchets dangereux a subi les conséquences de la baisse de la production induite par l'utilisation d'un nouveau type de réfractaires et par des modifications faites au niveau du process. Le chiffre d'affaires est ressorti, lui, à 58,03 millions d'euros, en hausse de 42%. Concernant ses perspectives, le groupe estime que son chiffre d'affaires consolidé 2012 ne devrait pas ou peu progresser, compte tenu de la date de mise en marche de CHO Morcenx qui reste l'évènement déclencheur pour de nouvelles prises de commandes.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

L'intérêt marqué par les intervenants pour la société italienne Ansaldo STS, la division système ferroviaire du groupe Finmeccanica, souligne qu'une consolidation de la filière ferroviaire en Europe est envisageable. Elle permettrait aux acteurs de contrer la montée en puissance de la Chine. L'industrie européenne comprend plusieurs opérateurs importants comme Alstom, Siemens, Ansaldo et Talgo. L'acquisition d'Ansaldo STS permettrait à Alstom de créer un géant mondial de la signalisation ferroviaire. Mais le groupe français n'est pas seul sur les rangs. Le Canadien Bombardier serait également intéressé et l'Américain General Electric pourrait aussi être un repreneur potentiel. En attendant, pour gagner des marchés, les initiatives sont de mise. Pour remporter le marché de la très grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg, qui représente plus de 20 MdEUR, Alstom est prêt à faire de grandes concessions. Il accepte de transférer toutes ses dernières technologies et de localiser au maximum sa production en Russie. FTB/ACT/