(AOF) - EasyVista (anciennement Staff&Line) enregistré une perte nette de 1,3 million d'euros en 2011, stable par rapport à 2010. En revanche, le spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques a réduit sa perte opérationnelle à -1,1 million d'euros, contre -1,3 million d'euros en 2010. Le groupe souligne être parvenu à atteindre un résultat d'exploitation positif sur le second semestre, conformément à ce qui avait été annoncé à l'occasion de la publication des comptes intermédiaires. Le chiffre d'affaires a atteint 10 millions d'euros, en progression de 9%. La hausse du revenu s'est accompagnée d'une très forte augmentation du backlog Software as a Service (Software as a Service : logiciels à la demande) qui s'est élevé à 5,9 millions d'euros au 31 décembre 2011, en augmentation de 4,3 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2010. Les ventes SaaS ont été multipliées par 6 en 2011 à 1,3 million d'euros, un montant désormais nettement supérieur à la baisse du chiffre d'affaires licences, qui a reculé de 600 000 euros sur la période. Cet écart favorable devrait s'accentuer mécaniquement dans les exercices futurs avec l'impact de la transformation du backlog SaaS en revenu reconnu. Au sujet de ses perspectives, le spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques indique que le développement de sa filiale nord-américaine conduira à des investissements nouveaux, induisant une remontée modérée du point mort. EasyVista entend néanmoins mettre en oeuvre toutes les mesures nécessaires au retour à l'équilibre, tant du point de vue de sa croissance que du strict contrôle de ses coûts. La société bénéficiera pour ce faire d'un important chiffre d'affaires embarqué et de la récurrence accrue de son activité.
Informatique - Editeurs de logiciels
Globalement, les perspectives sont bonnes pour le marché des logiciels. L'institut Gartner a relevé ses prévisions de ventes dans le monde. Il estime que le marché devrait progresser de 9,5% en 2011, à 268 MdUSD. Le segment du "SaaS" devrait poursuivre son développement et croître de 20,7% cette année pour représenter 12,1 MdUSD. Ce créneau devrait générer 21,3 MdUSD de revenus en 2015. Son succès tient à sa plus grande souplesse que la licence, en recourant à des solutions souvent présentes sur Internet, qui ne sont plus installées sur l'ordinateur de l'utilisateur. En France, la croissance du "cloud computing" (services informatiques à distance) devrait être favorisée par la récente signature d'un protocole entre Orange, Thales, Dassault Systèmes et l'Etat. L'objectif est de proposer des services sécurisés de "cloud computing" aux entreprises et aux administrations françaises. Ce projet de partenariat a été initié en 2009 dans le cadre du grand emprunt. FTB/ACT/