MAUNA KEA TECHNOLOGIES creuse ses pertes en 2011

04/04/2012 - 18:23 - Option Finance

(AOF) - Mauna Kea Technologies, leader sur le marché de l'endomicroscopie, a réalisé en 2011 une perte nette de 7,934 millions d'euros, contre une perte de 3,892 millions en 2010. La perte opérationnelle du groupe introduit en Bourse l'an dernier s'est nettement creusée, passant de -3,991 millions à -8,128 millions en raison de l'accroissement des charges de Ventes & Marketing ainsi que des frais généraux. Le taux de marge brute s'établit à 68% à fin décembre 2011 contre 65% pour l'exercice précédent, soit le plus haut niveau depuis la création du groupe. Le chiffre d'affaires a progressé de 24% pour s'élever à 5,016 millions, sous l'impulsion des ventes de l'activité Clinique qui progressent de 71% (utilisation du Cellvizio dans les établissements de soin), pour atteindre 4,427 millions. Sacha Loiseau, fondateur et directeur général de Mauna Kea Technologies, a déclaré : "En 2011, notre introduction en Bourse réussie nous a permis de disposer des moyens nécessaires pour mettre en oeuvre notre stratégie de croissance ambitieuse. L'obtention récente des codes de remboursement démontre que l'endomicroscopie par Cellvizio constitue désormais une nouvelle référence sérieuse et incontestable en matière de détection et de visualisation d'anomalies gastro-intestinales. Cette dynamique, conjuguée au déploiement d'une force de vente hautement qualifiée devrait avoir un impact significatif sur l'activité de Mauna Kea Technologies en 2012".

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's juge que les perspectives du secteur pharmaceutique mondial sont négatives. L'agence de notation tient compte des prochaines expirations de brevets sur des produits phares et d'un portefeuille de développement actuel limité. Elle estime que la croissance des résultats des grands groupes devrait continuer à décliner en 2011. La pression sur les résultats se fera sentir davantage en 2012. Le marché demeure toutefois largement profitable et peu endetté. Les notes de crédit des acteurs de la pharmacie sont donc généralement meilleures que dans d'autres secteurs. En France, suite au scandale du Médiator (commercialisé par Servier), la réglementation va être durcie. Un projet de réforme du médicament a été élaboré, destiné à offrir davantage de transparence sur les liens entre l'industrie pharmaceutique et les experts qui évaluent les médicaments. Certaines dispositions de ce projet sont remises en cause par le LEEM (groupement professionnel des entreprises du médicament), notamment les règles régissant la visite médicale et les conditions plus restrictives d'obtention des autorisations temporaires d'utilisation. FTB/ACT/