Les représentants de la FNAIM ont comme beaucoup été frappés par « l'ampleur de la contraction de la production de crédits nouveaux à l'habitat observée par la Banque de France, - 49% entre février 2011 et février 2012 ». Le constat est pour eux sans appel : la chute de l'activité des marchés immobiliers anticipée pour cette année est désormais amorcée.
Plus que la chute c'est la brutalité de la baisse du crédit qui interpelle alors qu'elle ne peut selon la FNAIM « trouver son origine dans un effondrement des prix [dès lors] que les conditions d'accès au crédit demeurent favorables » Ce qui, ajoute la FNAIM, « confirme le cri d'alarme poussé par les professionnels en décembre dernier : le marché subira en 2012 le renforcement de la fiscalité immobilière et l'abandon du PTZ+ dans l'ancien. »
Du côté des transactions dans l'ancien réalisées par les adhérents de la FNAIM (12.000 agences), « le spectre d'un effondrement des prix est toujours écarté. » D'après les premières tendances révélées par l'Observatoire des Marchés de l'ancien, qui sera publié le 11 avril prochain, le recul des prix reste très faible, « de l'ordre de - 1.0% en moyenne nationale au 1er trimestre 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011. » précisent les professionnels.
Dans ce contexte, les perspectives de rebond de l'activité ne pourront être anticipées qu'à l'échéance des élections présidentielles. Un mois de patience est encore nécessaire pour découvrir « les coups de pouce nécessaires qui seront donnés à l'investissement locatif privé et à l'accession à la propriété... » conclut le communiqué de la FNAIM.
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