(AOF) - Les marchés actions européens ont rebondi après la sombre séance d'hier. Pour autant, les indices ont réduit leurs gains en fin de journée dans le sillage de l'annonce d'une prochaine révision à la baisse du PIB de l'Italie pour 2012 (actuellement de -0,4%). Les investisseurs ont bien accueilli les résultats supérieurs aux attentes d'Alcoa et les propos d'un membre de la BCE évoquant une reprise des rachats d'obligations souveraines pour détendre le marché. Le CAC 40 a gagné 0,62% à 3 237,69 points, soutenu par les banques et les cycliques. L'Eurotop 100 a progressé de 0,57% à 2 133,93 pts. Nokia est retombé sur ses plus bas niveaux depuis 1997 après avoir lancé un second avertissement sur ses résultats en moins d'un an. Le titre de l'équipementier télécoms a perdu 14,75% à 3,26 euros après avoir annoncé que son activité de fabrication de téléphones portables afficherait une perte au premier semestre. Le groupe finlandais n'a pas fait de commentaires sur son activité d'équipements pour les réseaux télécoms. Après avoir chuté de 7,03% hier dans un "mardi noir" pour les Bourses européennes, CGGVeritas a rebondi de 4,49% à 20,81 euros, signant l'une des plus fortes progressions du SBF 120. Le groupe parapétrolier spécialisé dans la recherche sismique a été soutenu par l'amélioration du taux de disponibilité de ses navires au premier trimestre 2012. Ce dernier s'est établi à 84% compte tenu d'un impact négatif de 6% au titre du programme de modernisation du navire Oceanic Champion qui s'est terminé le 31 mars dernier et de temps transits habituellement plus importants à cette époque de l'année. Eramet a progressé de 3,05% à 100 euros après deux séances en berne à la Bourse de Paris, signant l'une des plus fortes percées du SBF 120. La valeur minière a bénéficié des résultats du premier trimestre supérieurs aux attentes du premier producteur d'aluminium américain Alcoa, ouvrant comme de coutume la saison des publications de trimestriels Outre-Atlantique.
Aux Etats-Unis, les prix à l'importation ont augmenté de 1,3% en mars contre un consensus de +0,8%. Il s'agit de la plus forte hausse depuis avril 2011. En février, ils ont reculé de 0,1%, contre +0,4% lors de la précédente estimation. Les prix à l'exportation ont augmenté, eux, de 0,8% en mars. Les économistes visaient une hausse de seulement 0,4% comme en février. Le Livre Beige de la Fed sur l'état de santé de l'économie sera dévoilé à 20h. A 17h35, l'euro cote 1,3107 dollar.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5