Trilogiq : l'art de la productivité industrielle

19/04/2012 - 13:10 - Sicavonline (mis à jour le : 02/04/2015 - 20:15)

Vingt ans après sa création, la société Trilogiq est devenue le leader européen des systèmes de logistique flexible pour les usines, grâce notamment à son implantation internationale. Son président, Eric Courtin, présente le groupe sur le plateau de Sicavonline.


Eric Courtin, président de Trilogiq, présente la société, numéro 1 européen et numéro 2 mondial des systèmes de logistique pour l'équipement des lignes de production des usines.

Un métier : améliorer la productivité des usines

« Trilogiq implante un système flexible inspiré du lean manufacturing », explique le dirigeant. Cette méthode a été créée après-guerre par Kiichiro Toyoda, président de Toyota. « Il s'est rendu compte qu'il existait dans une usine des gaspillages », comme des stocks trop importants, des ouvriers inoccupés, ou de la surproduction. Dans cette lignée, le système développé par Trilogiq permet d' « augmenter la productivité » industrielle, souligne Eric Courtin.

Trilogiq : une activité en croissance

« Portée par l'émergence du lean manufacturing », la société a réalisé un chiffre d'affaires de 55 millions en 2011, contre 19 ME en 2006, année d'introduction en Bourse (ISIN : FR0010397901 ALTRI). L'objectif est de parvenir à 100 ME de chiffre d'affaires à horizon de cinq ans.

Une forte implantation internationale

Pour ce faire, le réseau international de la société constitue un atout. Trilogiq est en effet implanté aux Etats-Unis et en Allemagne, et dans plusieurs pays émergents : Brésil, Mexique, Inde, Afrique du Sud. Les principaux clients de la société sont également internationaux : Fiat, Volkswagen et BMW. Fort de cette assise internationale, Trigoliq possède un avantage face à la concurrence des pays émergents en réalisant une grande partie de son activité en France.

Une cotation boursière utile

La cotation de la société favorise cette implantation internationale. D'une part, « quand on négocie un marché, la cotation sur les marchés réglementés rassure » les clients de Trilogiq, affirme Eric Courtin. D'autre part, l'introduction en Bourse a permis de lever des fonds indispensables à la création de filiales à l'international. Si la société n'a pas versé de dividende depuis 2009, elle pourrait le faire en 2012, 2013 ou 2014, déclare le patron de Trilogiq. Néanmoins, Eric Courtin admet que la sortie de la Bourse « est un sujet de réflexion. » Pour l'heure, « on y voit plus d'avantages que d'inconvénients malgré un cours bas. »

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