PRODWARE amélioration de la rentabilité opérationnelle en 2011

20/04/2012 - 11:34 - Option Finance

(AOF) - Prodware a publié un résultat net 2011 de 12,2 millions d'euros, en progression de 49%, et un résultat opérationnel courant de 17 millions d'euros, en hausse de 68%. La marge opérationnelle courante de l'éditeur, intégrateur et hébergeur de solutions informatiques pour les entreprises a atteint 15,9%, à comparer avec 12,1% en 2010. " En phase avec le succès de la mutation du modèle économique de Prodware vers l'édition, les ratios d'exploitation de l'exercice confirment sa capacité à accroître durablement sa rentabilité, tout en poursuivant son développement ", a souligné la société. Le groupe a franchi le cap des 100 millions d'euros de chiffre d'affaires à 106,9 millions d'euros. Avec une progression de 28,1 %, dont 8,4 % de croissance organique. Le conseil d'administration a décidé de maintenir le versement d'un dividende de 6 cents par action, tenant compte de la conjoncture économique incertaine de 2012. Cette décision sera soumise au vote de la prochaine assemblée générale des actionnaires de juin prochain. En 2012, l'éditeur, intégrateur et hébergeur de solutions informatiques pour les entreprises entend poursuivre sa stratégie de croissance rentable en renforçant les ventes directes de sa gamme de logiciels sectoriels et métiers FocusLive sur ses zones de présence géographique, et en développant les ventes indirectes via son réseau de partenaires. De même, les ventes Saas (Software as a Service : logiciels à la demande) devraient continuer de progresser au même rythme, participant à l'amélioration des marges à moyen et long termes.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/