(AOF) - Advini a publié un chiffre d'affaires pour le premier trimestre 2012, de 45,9 millions d'euros soit une progression de 3,9% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Par ailleurs tous les réseaux de distribution du négociant ont affiché une croissance positive. En France, le chiffre d'affaires se développe de +7,9% dans le secteur traditionnel, avec une forte hausse sur le réseau des cavistes et cafés-hôtels-restaurants (+13%) et se maintient dans la grande distribution française et belge: +0,50%. A l'export, les ventes progressent de 2,4%, avec un important carnet de commandes à fin mars 2012 en raison d'opérations commerciales décalées au deuxième trimestre. La dynamique sur des pays comme la Chine ou la Russie ne se dément pas, avec des hausses respectives de 187% et de 153% sur le trimestre. Par ailleurs, le négociant anticipe une croissance des ventes soutenue au cours des prochains mois. Fidèle à son plan stratégique Opus Vini 2015, AdVini entend poursuivre le développement de la notoriété de ses maisons et de ses vins ainsi que sa politique d'acquisitions ciblées. A la vue de ces bons résultats, il sera proposé le versement d'un dividende de 0,32 euros par action.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/