Pourquoi l'investissement socialement responsable (ISR) séduit de plus en plus (Novethic)
Dans un contexte de baisse générale des marchés, l'investissement socialement responsable (ISR) a eu en 2011 du succès auprès des épargnants et des institutionnels. L'an dernier, l'encours ISR détenu par les investisseurs français s'est établi à 115 MdE milliards d'euros. L'ISR affiche une insolente croissance avec une progression de 69% sur un an, selon la dernière enquête réalisée par Novethic, centre de recherche et filiale de la Caisse des Dépôts.
Encours significatif et croissance vigoureuse de l'ISR
Les résultats de l'enquête réalisée par Novethic, centre de recherche l'ISR et filiale de la Caisse des Dépôts et consignation, sur le marché français de l'Investissement Socialement Responsable (ISR) sont significatifs de la très bonne tenue du marché de l'ISR dans un climat plutôt adverse. Les encours ISR détenus par les investisseurs français s'établissent à 115,3 milliards d'euros à fin 2011, soit une croissance annuelle spectaculaire de (+ 69 %). Certes Novethic relève que la « crise financière a eu un impact négatif sur la collecte de nouveaux encoures mais les sociétés de gestion qui ont investi sur le développement de l'ISR ont adopté une stratégie de conversion massive. Au total 28 milliards d'euros d'actifs ont été transférés par des fonds classiques sur des placements ISR.
L'ISR dopé par les assureurs
Partant, le centre de recherche attribue le succès de l'ISR à la conversion de fonds à l'ISR et au dynamisme des investisseurs intentionnels et en particuliers des assureurs qui détiennent 40 % des 81 Mds possédés par les institutionnels sur les115 MdE d'encours. Le rapport entre investisseurs institutionnels et particuliers reste le même. Les premiers détiennent 70 % du marché de l'ISR français.
Le rapport entre l'ISR et les particuliers
Les épargnants particuliers représentent en 2011 un tiers du marché ISR français, comme ces deux dernières années. En ce qui les concerne, Novethic note « la bonne tenue de l'ISR via l'épargne salariale (+ 38% à 13,2 MdE), même si la gestion collective a augmenté plus fortement (89%) pour atteindre 21 MdE, majoritairement via la conversion de gros fonds actions ou de fonds en euros. »
L'écart se réduit entre la gestion collective et la gestion dédiée
Si la répartition particuliers et institutionnels ne change pas, celle entre la gestion collective et la gestion dédiée évolue. La gestion collective qui avait pris l'ascendant en 2009 et 2010 perd du terrain. Dopée par les assureurs la gestion dédiée refait son retard « la gestion dédiée a repris le dessus en termes de croissance sur lagestion collective qui reste en fort développement (+60%). L'augmentation des mandats ISR permet de rattraper le décalage des deux dernières années et la gestion dédiée représente aujourd'hui 44% des encours soit 51 milliards d'euros. »
© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.