NEURONES vise une rentabilité opérationnelle de 8,5% à 9,5% en 2012

02/05/2012 - 18:29 - Option Finance

(AOF) - Neurones a réalisé un chiffre d'affaires de 78,1 millions d'euros, en progression de 16,7% au premier trimestre. La croissance organique du groupe de conseil (Management et Organisation) et de services informatiques (Infrastructures et Applications) a atteint 15%. Il s'agit de son septième trimestre consécutif de croissance organique à deux chiffres. Elle était de 17,4% au premier trimestre 2011. Le résultat opérationnel (non audité) à fin mars 2012 est d'environ 8,8% du chiffre d'affaires contre 8,1% pour la même période de l'année précédente. Prenant en compte un environnement politique et économique instable, pour l'ensemble de l'année 2012, Neurones prévoit de réaliser, dans son périmètre actuel, un chiffre d'affaires supérieur à 310 millions d'euros et un résultat opérationnel compris entre 8,5% et 9,5% du chiffre d'affaires.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/