Immobilier : une baisse des taux de crédit provisoire ?

03/05/2012 - 15:19 - Sicavonline
Immobilier : une baisse des taux de crédit provisoire ?

En léger reflux en avril, les taux de crédit immobilier pourraient connaître une remontée à court terme causée par la hausse de taux souverain et interbancaire, selon Capfi. Le courtier en crédit immobilier incite donc les candidats à la propriété à ne pas céder à l'attentisme. Pour Capfi, « c'est le moment d'acheter ! »

Le courtier Capfi a constaté une orientation à la baisse des taux de crédit immobilier sur le mois d'avril, mais n'exclut pas une remontée si la hausse de taux souverain et interbancaire se poursuit.

Les emprunteurs dans une situation favorable

« Les emprunteurs sont à nouveau dans une situation extrêmement favorable pour financer leur acquisition. Aujourd'hui, ils peuvent décrocher un taux fixe à 3,55% sur 15 ans, à 3,80% sur 20 ans ou à 4,10% sur 25 ans. Les taux sont donc revenus à leur niveau du premier trimestre 2011 », écrit Capfi dans un communiqué. Sur 20 ans, les taux moyens par région s'établissent dans une fourchette comprise entre 3,7% (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées) et 3,96% (Auvergne), selon les données du courtier de crédit immobilier.


Ainsi, « le montant moyen du crédit négocié s'établit à 160 240 euros sur une durée de 252 mois [21 ans] pour les primo-accédants, ce qui représente 4,72 années de revenus. Ce montant est porté à 179 920 euros sur une durée de 222 mois [18,5 ans] mois pour les autres accédants, soit 5 années de revenus », explique Capfi.

Une hausse des taux immobiliers possible à court terme

Une augmentation des taux immobiliers est toutefois possible à court terme en raison de la poursuite de la hausse de taux souverain et interbancaire. En avril, « l'OAT 10 ans qui sert de référence aux taux fixes est légèrement remonté », à 3,08%, contre 2,92% en mars. Le taux de « l'Euribor 1 an sur lequel s'appuient les taux révisables », s'affiche de son côté à 1,42%, contre 1,36% le mois précédent. Si la dynamique observée continue, « il n'est pas interdit de penser que les banques soient tentées de revoir leurs barêmes durant le mois de mai », selon Capfi. Le ralentissement économique attendu en France et « la persistance de rumeurs de dégradation de la note de notre pays après l'élection présidentielle » pourraient aussi rejaillir par contrecoup sur les taux immobiliers, souligne le courtier. Dès lors, « dans un contexte qui reste délicat [...], le niveau des taux devrait permettre au marché de se maintenir jusqu'au début de l'été », déclare le directeur général adjoint de Capfi Philippe Taboret.

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