(AOF) - Sur le premier trimestre 2012, le chiffre d'affaires consolidé d'Assystem s'est établi à 217,1 millions d'euros, affichant une croissance organique de 7,6%, conforme aux anticipations du groupe. En tenant compte des acquisitions des activités françaises et internationales de MPH, la croissance globale de l'activité du groupe d'ingénierie et de conseil en innovation est ressortie à 16%. La France a enregistré une progression de 9,9% (8,6% en organique), en croissance sur les trois pôles d'activités, malgré un contexte économique attentiste en début d'année. A l'international, la forte croissance de l'activité à 28,1%, (+5,5% en organique) est liée principalement à l'acquisition de MPH, mais également au dynamisme des activités de Berner&Mattner en Allemagne qui témoigne de la réussite de l'intégration de la structure et de ses équipes. L'international représente désormais 38% du chiffre d'affaires du groupe, en progression de 4 points sur un an. Avec l'acquisition du groupe MPH, qui ouvre de nouvelles perspectives de développement au Moyen Orient notamment dans le secteur de l'Oil & Gaz, le pôle Plant Engineering & Operations représente désormais 41% du chiffre d'affaires d'Assystem (contre 38% un an plus tôt). Concernant ses perspectives, Assystem a confirmé sa prévision de croissance organique annuelle supérieure à 5%. Le groupe continue d'examiner plusieurs dossiers de croissance externe, rendant possible l'atteinte sur l'exercice 2012 d'un chiffre d'affaires pro-forma d'1 milliard d'euros.
Informatique - SSII
Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/