FACEBOOK vend ses actions à 38 dollars dans le haut de fourchette

18/05/2012 - 09:42 - Option Finance

(AOF) - Facebook a fixé le prix de son introduction en Bourse à 38 dollars par action, ce qui valorise le groupe 104 milliards de dollars. Ce prix se situe dans le haut de la fourchette, pourtant relevée cette semaine en raison de la forte demande des investisseurs. Le plus important réseau social mondial est valorisé plus de 100 fois ses résultats. Facebook a profité de cet engouement pour augmenter d'environ un quart le volume de son introduction en Bourse, qui lui permettra ainsi de lever 16 milliards de dollars. Il s'agit de la plus importante IPO pour une valeur technologique aux Etats-Unis et la troisième plus importante de l'histoire, derrière celle de Visa et General Motors. Certains investisseurs s'inquiètent de la capacité de Facebook à monétiser son importante audience, en particulier sur les mobiles. Le groupe a reconnu qu'il n'avait pas encore trouvé le moyen de le faire alors que ses membres sont de plus en plus nombreux à se connecter avec leur smartphone.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Internet - FAI et sites internet

Selon une étude du Boston Consulting Group (BCG), d'ici à quatre ans, 3 milliards d'internautes existeront à travers le monde, contre 1,9 milliard en 2010. Cette croissance importante est tirée par deux tendances : l'accès à Internet sur les téléphones mobiles et tablettes, et le développement de l'Internet "social", avec le succès des réseaux sociaux. L'économie Internet devrait représenter une valeur de 4 200 MdUSD en 2016, contre 2 300 MdUSD en 2010. Parmi les pays du G20, le Royaume-Uni serait celui qui enregistrerait la plus forte contribution d'Internet à son PIB (produit intérieur brut). En 2016, Internet devrait représenter 12,4% de son PIB. C'est bien mieux qu'en Corée du Sud (8%) ou en Chine (6,9%), où le nombre d'internautes est en plein essor. Cette part serait également bien supérieure à celle existant dans l'Europe des 27 pays (5,7%), aux Etats-Unis (5,4%), au Canada (3,6%) ou en France (3,4%). Selon BCG, en encourageant les entreprises à être actives sur Internet pour resserrer les liens avec leurs clients, les pays pourraient améliorer leurs perspectives de croissance. FTB/ACT/