(AOF) - Au terme d'une séance erratique, les marchés européens ont clôturé sur une note positive. Ce rebond technique reste toutefois fragile, les craintes entourant la zone euro ne ce sont pas dissipées au lendemain du sommet de l'UE. Au plan économique, la zone euro montre des signes de faiblesse : l'activité de l'Eurozone affiche en mai sa plus forte contraction depuis le début du deuxième semestre 2009. En outre, l'indice IFO du climat des affaires outre-Rhin a reculé de 109,9 à 106,9 en mai. A la clôture, le CAC 40 a pris 1,16% à 3038,25 pts tandis que l'Eurotop 100 a cru de 1,34% à 2033,49 pts. The Swatch Group (-1,28% à 370,70 francs suisses) a évolué à contre courant ce matin de son indice le SMI (+0,25%) en dépit d'une note d'Aurel BGC dans laquelle il relève sa recommandation de Vendre à Conserver. L'horloger suisse dont le titre a chuté de 10% sur les 3 derniers mois a pourtant relevé ses perspectives pour 2012 le 16 mai dernier, annonçant une croissance à 10% contre 5 à 10% précédemment. Dans ce cadre, Aurel BGC a également relevé son objectif de cours de 370 à 405 francs suisses. L'action STMicroelectronics (+0,15% à 4,095 euros) se dirige vers une quatrième séance de hausse au lendemain de sa réunion Investisseurs. A cette occasion, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs a confirmé son objectif d'une progression du chiffre d'affaires d'environ 7,5% au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, à plus ou moins 3 points de pourcentage près. Il a également indiqué que les commandes au deuxième trimestre étaient en progression d'environ 10% par rapport au premier trimestre. Faurecia (- 4,92% à 14,205euros) a connu la plus forte baisse de l'indice SBF 120, pénalisé par une note d'UBS. Le bureau d'études a réduit son objectif de cours de 21 euros à 16 euros pour une recommandation maintenue à Neutre. Il craint que l'équipementier automobile ne soit pas capable d'atteindre ses objectifs de résultat opérationnel (Ebit) et de cash-flow cette année. Le groupe les a pourtant réaffirmés lors de la publication de son chiffre d'affaires du premier trimestre fin avril.
Le repli de l'activité du secteur privé français en mai est le plus fort depuis plus de 3 ans, a annoncé Markit. L'indice des directeurs d'achat (PMI) pour le secteur des services est resté inchangé à 45,2, selon une estimation préliminaire. Le PMI pour l'industrie manufacturière s'est, lui, replié de 46,9 en avril à 44,4 en mai, son niveau le plus faible depuis 36 mois. Le consensus était de 47 pour cet indice. L'indice Flash composite, qui prend en compte ces deux secteurs, s'est replié à 44,7 (45,9 en avril), un plus bas de 37 mois. L'indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, s'est replié de 4 points en mai et s'est établi à 92 points, toujours en dessous de sa moyenne de longue période (100), a annoncé l'Insee. Les indicateurs synthétiques du climat des affaires se sont dégradés dans tous les secteurs : -1 point dans le bâtiment, -2 points dans l'industrie et dans les services, -7 points dans le commerce de détail et -7 points en deux mois dans le commerce de gros. L'indice IFO du climat des affaires en Allemagne a reculé au cours du mois de mai. Il est ressorti à 106,9 en mai après 109,9 en avril. Le consensus Reuters était de 109,4. L'activité économique de l'Eurozone affiche en mai sa plus forte contraction depuis le début du deuxième semestre 2009, a annoncé Markit. L'indice des directeurs d'achat (PMI) manufacturier de la zone euro est ressorti à 45 en mai en estimation flash après 45,9 en avril, au plus bas depuis juin 2009. Le consensus attendait 46. L'indice PMI de l'activité dans le secteur des services de la zone euro est ressorti à 46,5 en mai en estimation flash après 46,9 en avril, au plus bas depuis 7 mois. Le consensus anticipait 46,9. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont affiché un léger recul aux Etats-Unis pour la semaine du 19 mai à 370 000 contre 372 000 (révisé) inscriptions la semaine précédente. Elles sont ressorties en ligne avec les prédictions des économistes. Les inscriptions de la semaine du 12 mai ont par ailleurs été révisées à la hausse de 370 000 à 372 000 inscriptions. De plus, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est élevé à 3,260 millions lors de la semaine du 12 mai contre 3,289 millions la semaine précédente. Les commandes de bien durables pour le mois d'avril sont inférieures au consensus à +0,2% contre +0,5% attendus. Hors transports, elles sont ressorties bien en deçà des attentes du marché à -0,6% contre +0,9% attendu. Toutefois, le chiffre révisé des commandes de bien durables pour le mois de mars qui était ressorti en recul de 3,9% a été réduit à - 3,7%. Vers 17h30, l'euro cote 1,2593 face au dollar.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. FTB/MAF/5