(AOF) - Pierre et Vacances a enregistré au premier semestre de son exercice 2011/2012 une perte nette de 81,7 millions d'euros, à comparer avec une perte de 74,7 millions d'euros, un an plus tôt. Sur cette période, le groupe de tourisme et de loisirs a publié une perte opérationnelle courante de 99,3 millions d'euros, à comparer avec une perte de 83,4 millions d'euros au premier semestre de l'exercice 2010/2011. " La saisonnalité des activités touristiques au premier semestre de l'exercice (environ 40% du chiffre d'affaires annuel) et la comptabilisation linéaire des charges conduisent structurellement à un résultat opérationnel déficitaire sur la période ", a précisé le groupe. Déjà publié, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 669,1 millions d'euros, en progression de 0,8% à données comparables. Le chiffre d'affaires touristique est resté stable à 449,9 millions d'euros tandis que le chiffre d'affaires du développement immobilier a augmenté de 2,9% à 219,2 millions d'euros. A propos de ses perspectives pour l'exercice, Pierre et Vacances a indiqué que l'activité dans le tourisme était supérieure de près de 4% à l'an passé sur les mois d'avril et de mai, grâce notamment aux réservations de dernière minute. " Compte tenu de cette tendance croissante de réservations tardives et du calendrier électoral en France, le groupe a concentré la plupart des actions commerciales et de marketing pour les vacances d'été aux mois de mai, juin et juillet. Ces actions devraient avoir des retombées positives sur le coeur de saison ", a précisé Pierre et Vacances. Quant à l'immobilier, le niveau de chiffre d'affaires attendu sur l'ensemble de l'exercice 2011/2012 devrait s'établir aux alentours de 300 millions d'euros.
Hotellerie et loisirs
L'OMT prévoit que la croissance des arrivées de touristes internationaux devrait ralentir en 2012. La progression devrait être comprise entre 3% et 4%, alors qu'un ralentissement économique général est envisagé. Si cette fourchette est atteinte, les arrivées de touristes internationaux franchiraient la barre du milliard dans le courant de l'année. En France, après avoir enregistré des résultats records l'an passé, avec une hausse de 5,8% du revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), l'hôtellerie devrait subir un contexte plus difficile cette année. Le RevPAR devrait progresser de seulement 1,5%, d'après les données du cabinet de conseil spécialisé MKG. Néanmoins, les professionnels s'accordent à penser que l'activité du secteur devrait demeurer solide pour plusieurs raisons. Premièrement, il n'existe pas de surcapacités. Il existerait même plutôt une insuffisance de l'offre à Paris. De plus, certains évènements comme le Mondial de l'automobile ou les JO de Londres devraient doper les arrivées de touristes. FTB/ACT/