(AOF) - Rodriguez Group a dévoilé une perte nette de 17,2 millions d'euros au premier semestre 2011/2012, contre 10,2 millions un an auparavant. Le groupe a également fait état d'une perte opérationnelle de 12,8 millions d'euros contre 5,02 millions d'euros. Comme annoncé le 15 mai dernier, le chiffre d'affaires est en baisse de 42% sur la période à 30,2 millions d'euros, conséquence de l'orientation prise par le fabricant de bateaux à moteur haut de gamme vers la production d'unités neuves de grande taille. En raison de la politique de déstockage et de limitation des reprises mise en place en 2010/2011, l'activité vente de bateaux d'occasion a vocation à devenir une activité secondaire. Par ailleurs, la baisse de la trésorerie active, qui passe de 25,8 millions d'euros au 30 septembre 2011 à 22,2 millions d'euros au 31 mars 2012 est la conséquence immédiate de la saisonnalité de l'activité et des investissements réalisés par le groupe pour la mise en construction de ses unités neuves. Le groupe prévoit une amélioration significative de son chiffre d'affaires sur le 3ème trimestre de son exercice 2011/2012, grâce notamment aux transactions sur de grandes unités neuves (de 40 à 50 mètres) achevées ou en cours de production. De plus, sur le prochain semestre de l'exercice 2011/2012, Rodriguez Group a prévu de mettre en oeuvre un nouveau plan drastique de réduction de ses coûts de structure, dans l'objectif est de baisser encore son point mort et de dégager des ressources supplémentaires pour le financement de son développement.
Hotellerie et loisirs
L'OMT prévoit que la croissance des arrivées de touristes internationaux devrait ralentir en 2012. La progression devrait être comprise entre 3% et 4%, alors qu'un ralentissement économique général est envisagé. Si cette fourchette est atteinte, les arrivées de touristes internationaux franchiraient la barre du milliard dans le courant de l'année. En France, après avoir enregistré des résultats records l'an passé, avec une hausse de 5,8% du revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), l'hôtellerie devrait subir un contexte plus difficile cette année. Le RevPAR devrait progresser de seulement 1,5%, d'après les données du cabinet de conseil spécialisé MKG. Néanmoins, les professionnels s'accordent à penser que l'activité du secteur devrait demeurer solide pour plusieurs raisons. Premièrement, il n'existe pas de surcapacités. Il existerait même plutôt une insuffisance de l'offre à Paris. De plus, certains évènements comme le Mondial de l'automobile ou les JO de Londres devraient doper les arrivées de touristes. FTB/ACT/