(AOF / Funds) - Compte tenu de sa perception de plusieurs risques, notamment la décélération de la croissance mondiale, les problèmes de dette souveraine et du secteur financier dans la zone euro, les élections en Grèce et les difficultés budgétaires persistantes aux États-Unis, BNP Paribas Investment Partners conserve une opinion négative sur les actions des pays développés et préfère les actions émergentes, en raison des perspectives de croissance plus favorables et des valorisations relativement intéressantes. La semaine passée, l'aversion pour le risque a continué de dominer les marchés financiers, les actions et les rendements obligataires ayant reculé, note le gérant dans un point hebdomadaire. Les emprunts d'État allemands ont en particulier bénéficié de leur statut de valeur refuge : le rendement à dix ans a touché un plus-bas à 1,15 % et le rendement à deux ans est passé brièvement en territoire négatif. Les actions allemandes ont sous-performé, sur fond de craintes qu'un ralentissement de la croissance mondiale n'ait des répercussions significatives sur l'économie de l'Allemagne, tournée vers l'exportation. En outre, s'agissant des produits de taux, les valorisations des emprunts d'État américains et allemands atteignent des niveaux extrêmes d'un point de vue historique, mais cette situation est en grande partie imputable aux perspectives de croissance et d'inflation modérées et à la faiblesse des taux directeurs dans un avenir prévisible. Certaines obligations " périphériques " peuvent sembler attrayantes, mais les risques sont trop élevés pour acquérir ces titres à présent, admet la société de gestion. Le crédit offre un supplément de rendement par rapport aux obligations d'État américaines et allemandes, mais celui-ci lui semble insuffisant pour compenser les risques. AUT/ALO