(AOF / Funds) - L'activité économique s'est révélée être étonnamment soutenue au début de l'année, mais les perspectives se sont désormais détériorées dans l'ensemble des économies de la zone euro, note Generali Investments dans sa lettre mensuelle de juin. Pour 2012, le gérant maintient une prévision d'une contraction de -0,6%, mais entrevoit une activité économique plus modérée en fin d'année qu'auparavant. C'est la raison pour laquelle il a revu à la baisse ses anticipations de croissance pour 2013, de 0,6% à 0,3%. De plus, les risques demeurent baissiers. Une sortie de la Grèce de la zone euro est devenue le principal risque. Pour le moment, la société de gestion continue de prévoir un retour de la croissance économique à la fin de l'année, et ce, pour les principales raisons suivantes : une solide activité économique mondiale, l'aide du taux de change, la poursuite de la modération de l'inflation, ainsi que la stabilisation à des niveaux modérés de la confiance des ménages et des anticipations pour le secteur des services dans les dernières enquêtes. Une fois encore, il n'a toujours pas intégré une sortie de la Grèce dans ses prévisions de croissance. Generali Investments continue enfin de voir la BCE rester attentiste. De nouvelles mesures monétaires ne semblent vraisemblables qu'en cas de sortie de la Grèce de la zone euro. Lors de sa réunion de juin, la BCE rendra compte de ses nouvelles prévisions de croissance et d'inflation. Elles devraient révéler une révision à la baisse des anticipations de croissance et faire une large place aux risques baissiers. Pour autant, la BCE devrait réitérer que la balle est désormais dans le camp des gouvernements et des banques et ne fournir aucune indication concernant une intervention monétaire. AUT/ALO