TECHNIP remporte un contrat en Norvège

20/06/2012 - 08:17 - Option Finance

(AOF) - Technip a remporté auprès de Marathon Oil Norge un contrat d'ingénierie, de fourniture des équipements, de construction et de mise en service, d'une valeur de plus de 300 millions d'euros, pour le développement du champ B[-101]›yla en mer du Nord, situé à environ 225 kilomètres de Stavanger (Norvège), à une profondeur d'eau de 120 mètres. Ce contrat comprend toutes les activités nécessaires à la construction du système sous-marin du développement du champ B[-101]›yla et à son raccordement à l'unité existante sous-marine Alvheim située à 28 kilomètres. Le contrat inclut : la fabrication et la pose en déroulé d'une flowline de production à double enveloppe, d'une flowline d'injection d'eau à revêtement plastique et d'une flowline de gaz lift. Il prévoit également la fabrication et l'installation de spools(2) rigides, de jumpers(3) flexibles, d'ombilicaux(4) et le raccordement par des plongeurs, l'ensouillage, le comblement, et les activités de mise en service. Le centre opérationnel de Technip à Oslo (Norvège) réalisera le contrat. La construction en mer se déroulera en 2014 avec plusieurs navires de la flotte Technip, dont le Deep Energy et le Skandi Arctic. Technip précise qu'une flowline est une conduite flexible ou rigide reposant sur le fond marin. Un spool désigne une conduite de courte longueur connectant une conduite sous-marine. Un jumper correspond à conduite de courte longueur utilisée pour raccorder une conduite rigide à une structure sous-marine.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Plus précisément, le géant brésilien Petrobras envisage d'investir plus de 220 milliards de dollars d'ici à 2014. Technip est l'un des groupes parapétroliers ayant tissé des liens importants avec le Brésilien et pourrait donc en profiter ; - Technip a développé une politique de proximité et bénéficie désormais d'une offre à " contenu local " avec des implantations au Brésil et en Angola ; - Technip a mis en place une stratégie qui privilégie la rentabilité plutôt que la conquête effrénée de contrats géants, une plus grande sélectivité des commandes et une meilleure diversité en termes de segments, marchés et zones géographiques ; - Le groupe maîtrise les technologies les plus avancées, nécessaires pour mettre en valeur des gisements d'hydrocarbures de plus en plus complexes ; - Un bilan solide, avec un taux d'endettement faible, procure au groupe davantage de flexibilité ; - L'action peut présenter un intérêt spéculatif car, avec un actionnariat très fragmenté, Technip fait régulièrement l'objet de convoitises.

Les points faibles de la valeur

- Les exigences des investisseurs sont fortes en matière de perspectives de croissance ; - Les capacités excédentaires du marché restent élevées ; - Le marché de l'onshore est très concurrentiel, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Le groupe n'a pas encore la taille critique dans la construction offshore.

Comment suivre la valeur

- Le cours de l'action est très lié à l'évolution du prix de baril de pétrole. Des prix élevés rendent beaucoup de projets rentables ; - Les performances du groupe sont sensibles à l'évolution du cours du dollar ; - Le niveau d'investissements menés par les compagnies pétrolières influe sur l'activité de l'entreprise. Mais elles sont confrontées à un double défi : compenser le déclin naturel de leurs champs matures, plus précoce qu'anticipé, et trouver de nouvelles réserves. Elles vont donc devoir investir massivement ; - Un renforcement de la sécurité des forages en mer, suite à la marée noire dans le Golfe du Mexique, pourrait se traduire par un surcroît de demande pour les sociétés de services, et qui plus est pour des produits à haute valeur ajoutée ; - Le secteur est en pleine concentration.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/