(AOF / Funds) - Les investisseurs institutionnels font preuve d'un appétit significatif pour les actifs alternatifs, notamment à des fins de diversification et de génération d'alpha (surplus de performance) révèle une étude mondiale 2012 sur les investissements en actifs dits alternatifs réalisée par Russell Investments. Les allocations croissantes sur ces classes d'actifs stimulent un intérêt grandissant pour les solutions sur-mesure, pilotées par l'investisseur, estime Russell Investments. Les gestions alternatives sous-représentées par rapport à leur allocation cible pourraient bénéficier de flux issus d'excédents de trésorerie à l'avenir, ajoute l'analyste. Les hedge funds et l'immobilier en direct sont en tête : 32% des investisseurs interrogés dans le cadre de l'étude ont indiqué avoir l'intention d'augmenter leurs allocations. Au minimum 30% des participants ont indiqué être en-deçà de leurs pondérations cibles sur les hedge funds, l'immobilier privé et le private equity, tandis que l'allocation vers les classes d'actifs traditionnelles - instruments monétaire, taux et actions - est plus fréquemment supérieure à leurs pondérations cibles. Les liquidités sont particulièrement surreprésentées chez 45% des investisseurs interrogés, ce qui semble indiquer une certaine prudence dans l'attribution du risque et la recherche d'un timing optimal pour se repositionner sur le marché estime Russel Investments. AUT/MAF