(AOF / Funds) - Selon Schroders, les marchés attendent désormais que les banques centrales prennent de nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif et stimulent l'appétit pour le risque dans le contexte d'une économie mondiale qui perd de nouveau de son dynamisme. Le gestionnaire d'actifs note cependant que ce type de mesures contribue faiblement à générer une reprise durable. L'obstacle, selon lui, réside dans un secteur bancaire qui réduit son levier et qui place ses réserves excédentaires sur les emprunts d'Etat plutôt que sur l'octroi de nouveaux prêts. Une solution pourrait être d'utiliser les mesures d'assouplissement quantitatif pour acheter des actifs en dehors des banques, ce qui accélèrerait le mouvement de réduction du levier. Si l'on regarde les facteurs qui déterminent qu'une économie a réduit son levier et est susceptible de renouer avec la croissance, les Etats-Unis se situent loin devant le Royaume-Uni et la zone euro. Les pays d'Europe périphérique en sont aux prémisses. AUT/MAF