Les Français privilégient l'augmentation de l'ISF pour réduire les déficits

09/07/2012 - 12:11 - Sicavonline (mis à jour le : 11/04/2013 - 18:14)
Les Français privilégient l'augmentation de l'ISF pour réduire les déficits

Les riches doivent-ils être les seuls à subir la rigueur ? Pour 53 % des Français, l'augmentation des prélèvements obligatoires doit prioritairement passer par une hausse de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), révèle le dernier sondage de l'IFOP pour Le Journal du Dimanche.

Faire payer les riches pour réduire les déficits abyssaux : martelé durant sa campagne, repris par son Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le credo de François Hollande a-t-il été entendu ? Le dernier sondage de l'IFOP* pour Le Journal du Dimanche fournit quelques réponses.

L'augmentation de l'ISF, une priorité pour 53 % des Français

Ainsi, 53 % des personnes interrogées estiment qu'une augmentation des prélèvements obligatoires doit prioritairement passer par une hausse de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). Sans surprise, cette solution reçoit un plébiscite de la part des électeurs de François Hollande (68 %) et de Jean-Luc Mélenchon (65 %) du premier tour de l'élection présidentielle. Plus surprenant cette fois, 52 % des membres des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) s'y déclarent favorables. Quant à l'augmentation de la TVA, promise par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne, elle n'est privilégiée que par 15 % des Français. De même, seuls 36 % des sondés sont pour le relèvement d'un point du taux de TVA et 43 % d'entre eux approuveraient une augmentation équivalente de la CSG. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault rejette pour l'heure toute hausse de ces prélèvements, préconisée par la Cour des comptes dans son dernier audit des finances publiques.

67 % des Français prêts à faire personnellement des efforts

Si les sondés préfèrent faire peser la rigueur sur les plus riches, 67 % d'entre eux se disent personnellement « prêts à faire des efforts pour redresser les comptes du pays », selon l'étude de l'IFOP. Tel est le cas, notamment, de 76 % des membres des CSP+, de 82 % des électeurs de François Hollande ou de 77 % des électeurs de François Bayrou. Visiblement soucieux de remettre à flot les finances publiques, la majorité des sondés ne croient pas « le gouvernement, qui a indiqué que les classes moyennes et populaires ne seraient pas mises à contribution. » Pour 84 % des personnes interrogées en effet, ces catégories devraient subir des hausses d'impôts (75 % des électeurs de François Hollande). L'exécutif va-t-il leur donner raison ? Réponse dans les mois à venir. * Réalisé selon la méthode des quotas, ce sondage a visé 1.005 personnes majeures interrogées par téléphone.

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