Universal Music Group (VIVENDI) va proposer un manifeste

11/07/2012 - 09:06 - Option Finance

(AOF) - Universal Music, le label de musique dont la maison mère est Vivendi, songerait à vendre des actifs et proposer un "manifeste" pour le rétablissement de la croissance de l'industrie du disque en vue de répondre aux autorités de la concurrence au sujet des griefs qui lui sont reprochés dans le cadre du rachat d'EMI, a rapporté le Financial Times. En effet, la Commission européenne a fait savoir à UMG que son projet de rachat du label britannique entravait la concurrence et risquait d'entraîner un veto de sa part sauf si UMG propose des concessions. La commission a soulevé le problème lié au pouvoir qu'auraient ensemble les deux groupes en matière de droits musicaux sur internet, et ne serait pas d'accord concernant le calcul de parts de marchés présenté par Universal. Pour rappel, le rachat par Universal Music Groupe (UMG), première maison de disques mondiale, de sa concurrente EMI Music à la banque Citigroup, avait été annoncée le 11 novembre 2011 pour 1,2 milliard de livres soit environ 1,5 milliard d'euros. Le FT écrit aussi qu'Universal soumettra des engagements quant à ses futurs rapports avec les startups numériques, les labels indépendants et ses concurrents plus classiques. Ainsi le manifeste comporterait "une nouvelle manière de travailler avec toutes ces plateformes startup dans un esprit ouvert et juste", explique le PDG d'UMG Lucian Grainge, cité par le FT.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon Procos, les projets de centres commerciaux en France sont trop nombreux au regard de la croissance limitée du commerce spécialisé. D'après la fédération professionnelle, en 2011, plus de 3,1 millions de mètres carrés de nouvelles surfaces commerciales (comprenant à la fois les centres commerciaux, parcs d'activités commerciales, extension de galeries marchandes et autres) ont été autorisés par les commissions d'aménagement commercial. Or, l'an passé, les ventes réalisées dans les centres commerciaux ont reculé de 0,5%. D'après le CNCC (Conseil national des centres commerciaux), depuis quarante ans, c'est le troisième exercice de baisse de chiffre d'affaires du secteur, après 1993 et 2009. Le CNCC n'est pas optimiste pour 2012, en tenant notamment compte du renchérissement du coût de l'essence et de mesures amoindrissant le pouvoir d'achat, comme la TVA sociale. Procos plaide pour une baisse des loyers, alors que l'indice du coût de la construction, qui ne cesse de croître, demeure la base de calcul de l'augmentation des loyers d'un certain nombre de distributeurs. FTB/ACT/