(AOF) - Le Conseil d'administration d'Overlap a décidé de proposer, lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires, un projet de modification des caractéristiques d'exercice des BSAAR (Bons de Souscription et/ou d'Acquisition d'Actions Remboursables) échéance décembre 2015. Au regard de l'évolution du titre du spécialiste de l'intégration et de la gestion d'infrastructures informatiques haut de gamme au cours des derniers mois, des conditions actuelles de marché difficiles et du souhait de l'entreprise de pouvoir disposer des moyens pour renforcer ses fonds propres à moyen terme, le Conseil d'administration propose de ramener le prix d'exercice des BSAAR à 1,50 euro, contre 6,48 euros à l'heure actuelle, tout en maintenant inchangé les autres caractéristiques. Ainsi, si la totalité des 15 000 000 BSAAR en circulation était exercée, il serait donc créé 2 500 000 actions, soit une dilution potentielle de 40% pour les actionnaires actuels. En contrepartie, l'exercice de la totalité des BSAAR permettrait à la société de constater une levée de fonds de 3,75 millions d'euros. Cette proposition de modification du prix d'exercice des BSAAR vise ainsi à rendre plus probable la réalisation cette opération. Pour respecter les règles de bonne gouvernance, les actionnaires dirigeants, et les personnes liées, porteurs d'actions et de BSAAR, qui détiennent 45,7% du capital et 65,1% des BSAAR, voteront de façon à ne pas peser sur la décision lors de l'assemblée générale mixte des actionnaires qui statuera au vu d'un rapport d'expertise sur les conséquences de ces modifications.
Informatique - SSII
Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/