POWEO : fusion absorption de Direct Energie

12/07/2012 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - A la suite du projet arrêté par les Conseils d'administration de Poweo et Direct Energie le 1er juin 2012, les Assemblées générales extraordinaires de Poweo et Direct Energie ont approuvé mardi 11 juillet la fusion-absorption de Direct Energie par Poweo, selon une parité d'échange de 13 actions Direct Energie contre 1216 actions Poweo. La dénomination de Poweo est désormais " Poweo Direct Energie ". Les actions de Poweo Direct Energie demeurent admises aux négociations sur Alternext et les nouvelles actions issues de la fusion seront admises sur Alternext le 13 juillet sur la même ligne de cotation. L'actionnariat de la société se décompose désormais de la manière suivante : François Premier Energie, Impala et EBM détiennent ensemble de concert 60,8% du capital social (72,6% des droits de vote), le concert formé depuis novembre 2011 par Ecofin et Luxempart détient pour sa part 12,4% du capital social (14,8% des droits de vote) et le public et les salariés du groupe détiennent 10,6% du capital (12,6% des droits de vote).

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes.

Services aux entreprises

Le transport routier de marchandises (TRM) français souffre au sein d'une Europe élargie. Les perspectives sont incertaines pour 2012. Le Conseil des métiers terrestres de transports et logistique de France (TLF) considère que 65% des transporteurs s'attendent pour les six prochains mois à une stagnation ou un recul des volumes transportés. L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) a évalué que, depuis la fin des années 1990, le pavillon français de TRM a été divisé par deux. La compétitivité des transporteurs français est pénalisée par des charges salariales lourdes par rapport à celles de leurs concurrents d'Europe de l'Est. Au déséquilibre concurrentiel s'ajoute la crise. Les performances des acteurs français se sont significativement détériorées sur les quinze dernières années. 40% d'entre eux affichent des déficits d'exploitation. Cela ne devrait pas s'arranger car, en 2013, la taxe kilométrique poids lourds, liée à l'application de la directive européenne, va encore alourdir de 5% à 8% les charges en France. FTB/ACT/