(AOF) - Les marchés européens ont effacé leurs gains enregistrés en début de séance pour clôturer en recul après le discours décevant du président de la Fed. Le CAC 40 a cédé 0,09% à 3176,97 points, tandis que l'Eurotop 100 a reculé de 0,31 % à 2157,07 points. A Wall Street, la tendance était légèrement plus marquée. A l'approche de la mi-séance, le Dow Jones, reculait de 0,31% à 12 687,48 points. Le président de la Réserve fédérale américaine, n'a pas rassuré les investisseurs lors de son audition semestrielle devant la commission bancaire du Sénat à 16 heures (fuseau horaire français) aux Etats Unis. Ben Bernanke a reconnu que la croissance économique du pays s'était encore affaiblie au printemps et que les perspectives d'amélioration sur le front du chômage étaient plutôt moroses. Autre mauvaise nouvelle, s'il a réaffirmé être prêt à prendre de nouvelles mesures pour soutenir la reprise de l'économie, il ne s'est toutefois pas prononcé sur un nouveau plan d'assouplissement monétaire espéré par les opérateurs. Concernant la zone euro, le président de la Fed a estimé qu'en dépit des mesures récentes annoncées par les Européens, le risque était réel que la situation se dégrade encore. A la Bourse de Paris, le secteur technologique a été particulièrement malmené. Pénalisés par la dégradation de leurs perspectives respectives, Alcatel-Lucent a chuté de près de 20% tandis que Soitec a plongé de 21,81%. Du côté des valeurs traditionnelles, Peugeot (-2,91%) a une nouvelle fois signé la plus forte baisse du CAC 40 en dépit des propos rassurants de son PDG Philipe Varin concernant la santé financière du constructeur automobile. Dans ce climat boursier dégradé, les valeurs jugées défensives ont tiré leur épingle du jeu à l'image de L'Oréal (+1,91%) et EDF (+1,86%). (M.T) FTB/MAF/