Actions européennes : pourquoi il faut s'intéresser aux segments de marchés délaissés (J. Copp-Barton, Invesco Perpetual)

25/07/2012 - 12:04 - Sicavonline - Joël Copp-Barton (Invesco Perpetual)
Actions européennes : pourquoi il faut s'intéresser aux segments de marchés délaissés (J. Copp-Barton, Invesco Perpetual)

Les segments des marchés actions européens les plus délaissés offrent des opportunités aux investisseurs, selon Joël Copp-Barton, Directeur Produits Actions Européennes chez Invesco Perpetual.

« Tandis que les investisseurs restent sceptiques vis-à-vis des actions européennes en général, le mouvement de fuite vers les actifs peu risqués et plus sécurisés entraîne un creusement croissant de l'écart entre ces segments et les actions européennes dans leur ensemble. Cette situation offre des opportunités au sein des segments de marché les plus délaissés, estime dans sa publication Monthly Summary de juillet 2012 l'équipe Actions européennes d'Invesco Perpetual à Henley-on-Thames (Royaume-Uni). « Par rapport aux obligations allemandes, les actions européennes s'établissent à leur plus faible niveau sur ces 90 dernières années », explique Joël Copp-Barton, Directeur Produits Actions Européennes chez Invesco Perpetual. « S'ils sont investis, les gérants favorisent en général les segments des marchés d'actions européennes qui offrent un degré élevé de certitude. » Cela comprend les secteurs défensifs, et notamment celui de la consommation. Compte tenu de leurs valorisations relativement élevées et de l'essoufflement de la dynamique bénéficiaire récemment observé dans certains secteurs, Joël Copp-Barton estime peu probable une nouvelle réévaluation des secteurs de la consommation par rapport à leurs niveaux actuels. L'équipe de gestion d'Invesco Perpetual continue d'identifier des opportunités sur les segments de marché délaissés par les investisseurs grâce à l'application de sa philosophie de valorisation des titres bottom-up. Parmi ces segments figurent notamment les secteurs financiers, pharmaceutiques et certains secteurs industriels dont beaucoup s'échangent à un niveau sensiblement inférieur à leurs moyennes à 10 ans. « Dans certains cas, il s'agit d'entreprises basées en Espagne et en Italie, dont la décote appliquée par le marché du fait de leur domiciliation nous semble excessive. Cette vision de marché ignore certaines entreprises bien gérées, dotées d'équipes de direction compétentes et qui bénéficient d'une exposition importante en dehors de l'Europe », affirme Joël Copp-Barton. Il reconnaît que les cours des actions peuvent présenter une décote par rapport à leur juste valeur pendant une période prolongée, et que le ralentissement de l'économie mondiale crée un contexte peu propice susceptible d'exercer une pression sur les prévisions bénéficiaires à court terme sur l'ensemble des régions. Cependant, il estime que la correction marquée de certains secteurs du marché européen et de l'ensemble du marché sur les trois dernières années contribue à limiter les risques baissiers. Selon lui, les perspectives de ces entreprises sont davantage conditionnées par la réduction des risques exceptionnels liés au projet européen qu'à une éventuelle amélioration de l'environnement macroéconomique. À ce sujet, nos experts en investissements trouvent espoir dans les résultats du dernier sommet européen sur la crise, au cours duquel les dirigeants européens ont établi un plan d'action destiné à atténuer certaines des pressions qui s'exercent sur le système bancaire européen. « Eu égard au caractère interminable de la crise de la dette souveraine, les observateurs sont voués à être sceptiques. Cependant, nous sommes rassurés par le fait que le maintien de l'euro est un souhait partagé par une majorité », indique Joël Copp-Barton. « En effet, la mise au point des détails pourrait permettre de regagner la confiance si nécessaire et nous pourrions assister à un début de baisse de la prime de risque, qui atteint actuellement des niveaux très élevés. Dans ce contexte, les valorisations extrêmes de certaines actions européennes pourraient enfin diminuer et l'écart avec les autres classes d'actifs pourrait se réduire. » » Joël Copp-Barton Directeur Produits Actions Européennes chez Invesco Perpetual

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