CORR/HSBC : repli des bénéfices au S1

30/07/2012 - 17:53 - Option Finance

(AOF) - Une erreur s'est glissée dans notre précédente dépêche. A l'avant-dernier paragraphe, lire que HSBC est visé en tant que défendeur dans des procédures judiciaires aux Etats-Unis. L'action HSBC a gagné 2,26% à 543,10 pence à la Bourse de Londres après avoir annoncé des résultats semestriels globalement supérieurs aux attentes. La plus importante banque européenne a dévoilé un bénéfice imposable sous-jacent de 10,6 milliards de dollars en repli de 3% et un bénéfice imposable de 12,7 milliards de dollars contre un consensus de 12,36 milliards, porté notamment par les bonnes performances des régions de Hong Kong (29,5% du bénéfice imposable) et Asie Pacifique (34,3% du bénéfice imposable). Toutefois, le bénéfice net est ressorti moins bon qu'attendu à 8,4 milliards de dollars contre 9,1 milliards anticipés par le consensus. Les revenus nets d'intérêts sont ressortis à 19,38 milliards de dollars contre 20,23 milliards un an plus tôt alors que le bénéfice opérationnel atteint 10,9 milliards contre 9,9 milliards un an auparavant. La banque a indiqué avoir provisionné 2 milliards de dollars. 700 millions de dollars l'ont été pour couvrir des questions réglementaires et d'application de la loi aux Etats-Unis. 1,3 milliard ont, quant à eux, été provisionnés pour indemniser des clients britanniques dans le cadre de litiges sur la commercialisation de produits financiers. HSBC a également dit être visé en tant que défendeur dans des procédures judiciaires aux Etats-Unis relatifs à l'Euribor et au Libor. En termes de solvabilité, HSBC revendique un ratio core tier 1 de 11,3%, contre 10,8% fin juin 2011.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

La crise de la dette fait peser une vraie menace sur le secteur bancaire. 2012 est une année marquée par le renforcement de la réglementation et les incertitudes conjoncturelles. L'agence de notation Moody's a annoncé qu'elle pourrait abaisser les notes de dix-sept grandes banques internationales et de cent-quatorze institutions financières européennes, pour tenir compte de l'impact de la crise de la dette souveraine sur le système financier. Ce sont les établissements actifs sur les activités de marché qui sont les premiers concernés par ces dégradations, du fait notamment de conditions de financement plus difficiles. Neuf banques visées par ces dégradations sont européennes, car elles ont été particulièrement touchées par la crise de la zone euro. Si les notes de BNP Paribas, Crédit Agricole, Deutsche Bank, HSBC et Barclays pourraient être révisées de deux crans, celles de Credit Suisse, UBS et Morgan Stanley pourraient même être abaissées de trois degrés. FTB/ACT/