SOPRA confirme ses objectifs 2012

01/08/2012 - 18:39 - Option Finance

(AOF) - Sopra Group a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 20,5 millions d'euros, à comparer avec 36,3 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat opérationnel d'activité de la SSII est ressorti à 47,6 millions d'euros, contre 42,9 millions d'euros au premier semestre 2011. Le taux de marge est resté stable à 8,1%. Le chiffre d'affaires a atteint 589,6 millions d'euros, en croissance totale de 11,3% et organique de 1%. La croissance organique était de 0,4% en France et de 3,3% en Europe. Au 30 juin 2012, l'effectif du groupe est de 14 170 personnes. 990 collaborateurs ont rejoint le Groupe dans le cadre des acquisitions et 1 500 par voie de recrutement. La progression nette de l'effectif est de 1 560 personnes par rapport au 31 décembre 2011. Sopra Group a confirmé ses objectifs de légère progression de son chiffre d'affaires malgré un contexte économique difficile et une base de comparaison élevée. La SSII a également confirmé une très légère amélioration des marges sous condition que le contexte du marché ne se dégrade pas en fin d'année. Le groupe vise un endettement net en fin d'année autour de 220 millions d'euros et une dette nette bancaire de l'ordre de 155 millions d'euros.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs.

Informatique - Editeurs de logiciels

Le cabinet KPMG estime que 80% des entreprises françaises ont ou vont démarrer un projet de migration de leur informatique vers le "cloud computing" en 2012. Les petites et moyennes entreprises sont plus enclines que d'autres à adopter ces nouveaux services. Selon le cabinet IDC, le "cloud computing" va permettre la création de près de 14 millions d'emplois dans le monde d'ici à 2015, dont 189 000 en France. En 2012, le nombre de postes dans le monde devrait atteindre 6,7 millions. En France, le "cloud computing" est devenu un enjeu majeur et les partenariats se multiplient. Cegid, le leader français des logiciels de comptabilité, va s'associer avec IBM pour accélérer le développement de ses offres en mode "cloud computing". Le groupe américain a investi plus de 300 MUSD depuis trois ans, dans des centres de données installés en France. De même, Atos donne naissance à un nouvel acteur européen sur le marché du "cloud computing", nommé Canopy, suite à son partenariat stratégique avec EMC et VMware. FTB/ACT/