(AOF) - Bonduelle a annoncé un chiffre d'affaires annuel 2011-2012 (1er juillet 2011 au 30 juin 2012) en augmentation de 2,4% à 1,77 milliards d'euros et de 3,2% à taux de change et périmètre constants confirme aux objectifs que le groupe s'était fixé. Le léger recul de l'activité en Europe a été compensé par le dynamisme de l'activité hors Europe. Le chiffre d'affaires de la zone Europe s'est inscrit en retrait de 1,4 %. La zone hors Europe, qui représente 25 % du chiffre d'affaires total, a affiché une croissance robuste à 13,9%. Cette performance valide la stratégie de diversification géographique de Bonduelle et de développement en zone hors Europe, renforcée par les acquisitions en Russie et aux Etats-Unis réalisées début 2012. Le chiffre d'affaires annuel, conforme aux objectifs, et la bonne maîtrise des dépenses devraient permettre au groupe de confirmer le rebond de la rentabilité dans la fourchette annoncée en octobre 2011 et revue en hausse en février 2012 de 98 à 100 millions d'euros de rentabilité opérationnelle.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/