E.ON multiplie par trois son bénéfice semestriel

07/08/2012 - 12:01 - Option Finance

(AOF) - E.ON a publié un bénéfice hors éléments exceptionnels 3,3 milliards d'euros au premier semestre 2012, soit plus du triple de celui de 0,9 milliard d'euros enregistré il y a un an à la même période. Cette hausse exceptionnelle du résultat est liée à l'accord conclu début juillet auprès du groupe gazier russe Gazprom sur de nouveaux tarifs de gaz. Le groupe d'énergie allemand a bénéficié également d'une autre circonstance favorable : "La disparition de la charge exceptionnelle liée à la sortie du nucléaire au premier semestre de l'année précédente. " Le groupe a, par ailleurs, confirmé ses prévisions annuelles à savoir un excédent brut d'exploitation compris entre 10,4 et 11 milliards d'euros et un bénéfice net hors exceptionnels dans une fourchette située entre 4,1 et 4,5 milliards d'euros. E.ON prévoit également de réaliser un bénéfice brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de 56% à environ 6,7 milliards d'euros.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes.

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/